Magasin Action - Tourcoing

Travailleurs en grève contre des licenciements

Brève
19/11/2022

À Tourcoing, quartier Bellencontre, devant le magasin Action, une tente rouge et une grande tablée accueillent les clients. Les deux-tiers de l’effectif, une petite quinzaine de salariés, se sont mis en grève pour dénoncer le licenciement abusif de deux de leurs collègues, dont une femme enceinte. Beaucoup de clients sont solidaires.

Et de dénoncer pêle-mêle les contrats 24h qui ne permettent pas de vivre mais qui permettent à la direction de faire pression pour que les travailleurs acceptent les plus mauvais horaires, dénoncer certains cadres sexistes aux allusions lourdingues, et aussi les bas salaires….

La direction d’Action a réagi en demandant à des salariés d’autres magasins de venir remplacer les grévistes. Comme des tracts ont été distribués dans d’autres magasins, ça a provoqué des refus de mutation.

Leur lutte continue dans le but de la réintégration et de faire aussi entendre leurs revendications d’augmentation de salaire. La force des travailleurs c’est la grève.

Lycées professionnels – Aisne

Mobilisation contre la réforme de l'enseignement professionnel

Brève
17/11/2022

Suite au succès de la journée nationale du 18 octobre, des syndicats appelaient à une nouvelle journée ce jeudi 17 novembre.

Devant plusieurs lycées professionnels, des enseignants, avec des banderoles, ont manifesté leur volonté du retrait de la réforme de l'enseignement professionnel en milieu scolaire. Certaines délégations se sont retrouvées l'après-midi devant la cité administrative de Laon dans laquelle se situe la direction des services départementaux de l'Éducation nationale.

Cette réforme prévoit d'augmenter le nombre d'heures de stages en entreprises et la diminution des heures d'enseignement général et d'enseignement théorique professionnel.

Pour les enseignants, c'est un véritable plan social qui verrait la suppression de milliers de postes. Plus généralement, il s'agit d'une attaque importante contre l'éducation des enfants des classes populaires qui se retrouvent majoritairement dans ces classes professionnelles, en ne permettant pas à ces jeunes d'acquérir les bases nécessaires d'une culture générale pour la compréhension du monde ni, éventuellement, de changer de métier au cours de leur vie.

Le but de cette réforme est clairement de mettre encore plus ces jeunes à la disposition d'un patronat qui dicte ses volontés au gouvernement et ceux qui la combattent doivent avoir le soutien de tous.

Le groupe Arc (Pas-de-Calais) reçu à l’Elysée

Promettre plus pour empocher plus

Brève
14/11/2022

Arc est un verrier industriel qui possède une unité de production à Arques avec plus de 5 000 salariés et encore d’autres usines dans le monde. Ses dirigeants ont été invités à l’Élysée, parmi les représentants des 50 sites industriels les plus pollueurs de France. Ils ont promis que le site français allait moins polluer, en affirmant d’ailleurs qu’ils avaient déjà commencé. Leur preuve ? Une baisse des émissions de CO2 en 2020, c’est-à-dire pendant la crise du Covid au cours de laquelle son activité avait de fait été réduite.

Du côté de Macron par contre, les annonces étaient moins fumeuses puisqu’il a annoncé 10 milliards d’euros d’aides publiques supplémentaires au nom d’un « pacte de décarbonation » pour ces pollueurs professionnels.

Le blabla des patrons s’envolent et le chèque de l’État se retrouve dans leur poche.

11 novembre - Chauny (Aisne)

Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

Brève
11/11/2022

À l'occasion du 11 novembre, un rassemblement avait lieu à Chauny  devant le monument aux fusillés pour l'exemple de la guerre de 1914-1918 érigé en 2019 (cette année en présence entre autres de Mélenchon).

Des voix s'y sont élevées pour demander la réhabilitation des fusillés.

Il est compréhensible que des familles puissent vouloir cette réhabilitation.

Il n'en reste pas moins vrai que les fusillés pour l'exemple devraient être dans la mémoire du monde ouvrier et plus généralement dans celle des populations de tous les pays, au même titre que tous les soldats morts de la guerre mondiale de 1914-1918, comme les victimes d'une même guerre.

Un conflit mondial, dans lequel les gouvernements au service des bourgeoisies des pays impérialistes jetèrent des millions d'hommes les uns contre les autres, dans ce qui allait devenir une véritable boucherie. Anatole France a dit fort justement « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels et des banquiers ! »

Bien des politiciens qui aujourd'hui vont se recueillir sur les monuments aux morts, et pour certains demandent la réhabilitation, sont les héritiers des dirigeants politiques qui ont envoyé des millions de jeunes à cette guerre, y compris des politiciens qui se revendiquent de gauche et pacifistes. Pacifistes... en temps de paix, car ils seraient tout prêts, à les y renvoyer pour défendre encore les intérêts de ce qu'ils appellent la patrie et qui en fait sont les intérêts de la bourgeoisie qu'ils servent. L'augmentation des budgets militaires ne laisse aucun doute là-dessus.

Les travailleurs doivent avoir cela en mémoire et affirmer que « les travailleurs n'ont pas de patrie, travailleurs de tous les pays, unissons-nous ».

Et ils doivent se donner comme perspective de renverser le capitalisme et le pouvoir de la bourgeoisie, car, en citant Jaurès, « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ! »

Roubaix (Nord)

Cas de tuberculose au lycée professionnel Loucheur

Brève
10/11/2022

Lundi 7 novembre, une trentaine d’enseignants se sont mis en droit de retrait : des cas de tuberculose ont été découverts parmi des élèves et des enseignants lors des vacances de novembre.

La direction et avec elle, le rectorat n’avaient pas voulu relayer l’information lors du premier cas de tuberculose… au mois de mai. Il faut parfois des mois d’incubation avant que la maladie ne se déclare.

Il a fallu cette mobilisation pour qu’un infectiologue soit envoyé pour suivre l’état sanitaire de tous. L’attitude du rectorat est à l’image de toute la société capitaliste : méprisant et arrogant envers les travailleurs et les enfants de travailleurs.