Renault

L’argent public en cadeau

Brève
01/11/2022

Déjà une centaine de CIE (Contrats Initiative Emploi) signés à Renault. Tant mieux s’ils ont trouvé un travail, mais de quoi s’agit-il ?

Si Renault emploie un allocataire du RSA de plus de 26 ans, l’Etat et le Département payent 47 % du salaire et Renault n’a plus qu’à verser 889 € par mois pour ses nouveaux salariés.

Quand Renault faisait mine de pleurer qu’il avait du mal à trouver du personnel, c’était pour faire appel à des cadeaux d’argent public.

Et bien sûr, ça a marché. Les politiciens sont des larbins au service des patrons, toujours prêts à leur rendre service avec l’argent des impôts…

Furet du Nord

Grève pour les salaires

Brève
31/10/2022

Samedi 29 octobre, une soixantaine de salariés des librairies du Furet du Nord de Lille, Villeneuve-d'Ascq et Englos étaient en grève. Un rassemblement en gilets rouges du magasin s’est fait sur la grand Place de Lille avec de nombreuses pancartes sur les « raisons de la colère », « L’inflation n’est pas de la science-fiction » ou « 1401 euros net pour 27 ans d’ancienneté ».

Les employés y sont payés au SMIC, ou tout juste au-dessus. Pour beaucoup, c’était une première grève.

La direction et les actionnaires du Furet, entre autres un fond d’investissement liés au Crédit agricole annoncent des bénéfices et « une croissance à 2 chiffres » depuis des années. Ils ne proposent que des primes, qui sont de plus, soumises à des objectifs de vente. Autant dire rien face à l’envolée des prix.

Au Furet du Nord, comme partout, ce sont les salaires qui doivent être largement augmentés et être indexés aux prix. Les travailleurs devront l’imposer.

Migrants Calais

Une victoire pour la solidarité

Brève
26/10/2022

Le 12 octobre, le tribunal administratif de Lille a annulé des arrêtés de la préfecture du Pas-de-Calais interdisant aux associations non mandatées par l'Etat de distribuer repas et boissons aux migrants dans le centre de Calais. Il vient également de juger illégales les amendes infligées à l’association Utopia 56 pour avoir refusé de fournir à la préfecture le planning de ses interventions. Ces arrêtés n’étaient que des outils destinés à entraver le travail des bénévoles.

Ce désaveu de la justice n’a pas pour autant fait disparaître du centre-ville les rochers qui ont été disposés sur les pelouses afin d’empêcher les réfugiés d’y poser leurs tentes. Leurs abris improvisés continuent d’être démantelés par la police toutes les 24 ou 48h. L’urgence maintenant, c’est d’obtenir un hébergement contre les intempéries hivernales. Aussi les bénévoles continuent leur combat pour un accueil digne et humain des migrants.

Mais que la juge ait estimé « insuffisante » l'action de l'État pour assurer aux réfugiés nourriture et accès à l’eau, qu’elle ait estimée nécessaire la présence des associations à la frontière, c’est une excellente chose. Même fragile et précaire, c’est une avancée que les militants associatifs ont tenu à célébrer.

Groupe Elsan

Vive la grève des travailleurs de la clinique de Saint-Omer !

Brève
24/10/2022

La clinique est propriété du groupe Elsan, au chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros en 2021. Son activité principale repose sur 9 blocs opératoires. La clinique compte environ 150 salariés.

Depuis le mardi 18 octobre, journée nationale de mobilisation appelée par des syndicats, des travailleuses et travailleurs de la clinique de Saint-Omer sont en grève.

Les grévistes, qui représentent 50 % du personnel embauché, revendiquent, entre autres, 500 euros d’augmentation de salaire alors que beaucoup parmi eux ne touchent le SMIC que grâce à des primes compensatrices. Ils dénoncent également les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.

Jusque là, la direction n’a répondu que par des déclarations d’intimidation et de chantage. Mais, le groupe Elsan, leader de l’hospitalisation privée, a largement les moyens de payer de réelles augmentations de salaire.

Ce lundi 24 octobre, les grévistes se sont à nouveau réunis sur le piquet de grève à l’entrée de la clinique, bien déterminés à obtenir satisfaction.

Journée du 18 octobre - Beauvais (Oise)

Comme partout, les salaires sont à l’ordre du jour

Brève
22/10/2022

Pour la journée du mardi 18 octobre, des grèves et débrayages ont été suivis dans plusieurs entreprises du Beauvaisis, comme à Viskaze à Beauvais, Norfond à Saint Crépin-Ibouvillers ou Faurecia à Méru où un débrayage de trois heures s’est déroulé en équipe de nuit.

Avec l’inflation d’un côté et les profits insolents des entreprises du CAC 40 de l’autre, les salaires, cela ne va pas.

Il manque plusieurs centaines d’euros et les salaires doivent suivre les hausses de prix !