Novares Libercourt

Grève pour l’augmentation des salaires

Brève
08/03/2023

Novares est un équipementier automobile qui fournit en flux tendu des pièces plastiques pour Toyota. Dans le cadre des NAO, la direction, au bout de deux réunions, courant février et début mars, n’avait toujours rien proposé comme augmentation de salaire.

Lundi 6 mars, les travailleurs de l’usine ont démarré la grève dans les trois équipes. Très majoritaire la grève a quasiment stoppé la production. Et le soir même, Toyota a annoncé du chômage partiel à partir de mardi 7 mars pour manque de pièces. Quand les travailleurs se mettent en grève, plus rien ne fonctionne et la machine à profit se bloque.

Mardi 7 mars, trois autres usines du groupe se sont mises aussi en grève.

La direction a dû reprendre des négociations sur la base de ce qu’exigent les travailleurs : 150 euros d’augmentation générale du salaire et 1500 euros de prime « Macron ».

Chaque heure de grève supplémentaire fait perdre beaucoup d’argent aux actionnaires de Novares et de Toyota. Mercredi 8 mars après trois jours de grève, les travailleurs continuent la lutte pour faire céder le patron.

A Novares comme partout, c’est par le rapport de force de la grève que les travailleurs pourront obtenir des augmentations de salaires pour faire face aux prix qui flambent.

Calais – Meccano

Non aux licenciements !

Brève
26/02/2023

La direction de l’usine Meccano à Calais, qui produit des jouets pour enfants, vient d’annoncer la fermeture du site et le licenciement des 51 salariés.

Spin Master, le trust auquel appartient l’usine, a fait près de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires l’an dernier, et ses bénéfices augmentent depuis plusieurs années.

Quels que soient les prétextes invoqués par la direction ou les politiciens locaux, c’est bien la rapacité des actionnaires, pour qui seul compte le profit maximum, qui est la cause des licenciements.

En prenant sur les profits accumulés sur le dos des travailleurs, il y aurait largement de quoi maintenir les emplois et les salaires de tous.

Manifestations le jeudi 16 février

Brève
15/02/2023

Les lieux de manifestation de ce jeudi 16:

  • LILLE : 14h30 Porte de Paris
  • Arras: 9h30 Place de la Gare
  • Boulogne sur Mer: 9h30 à la CCI
  • Calais: 9h30 Place d'armes
  • Douai: 10h Place Carnot
  • Dunkerque: 14h30 Place de la Gare
  • Maubeuge: 9h30 Hôtel de Ville
  • Saint-Omer: 14h Rond-Point du Mac-Do
  • Valenciennes: 10h Place d'armes

Écoles - Compiègne et alentours (Oise)

Non aux fermetures de classes

Brève
14/02/2023

Dans l'Oise, plus de 100 fermetures de classe avaient été annoncées pour 2023, conséquence de la suppression de 40 postes de professeurs et d’encadrants scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires du département, d’après le syndicat Snuipp.

À Compiègne, au moins trois écoles perdraient une classe.

Et vingt et une fermeraient dans les petites villes et les villages des alentours, à Clairoix, Margny, le Meux, Longueil Annel, Thourotte, Pont-l'Évêque, Coudun, Tracy-le-mont, Guiscard, Noyon...

Des parents et enseignants se mobilisent pour garder leurs classes : des banderoles de protestation sont accrochées sur les écoles, des pétitions circulent et des rassemblements ont eu lieu. Et ils ont raison.

Le gouvernement et les collectivités cherchent en effet avant tout à faire des économies sur tout : économies de personnel ou de chauffage et d'entretien.

Pour eux, permettre aux enfants d’apprendre dans de bonnes conditions passe après.

La prime Segur, 183€ par mois pour tous!

Brève
13/02/2023

Jeudi matin 9 février, environ 200 agents socio-administratifs du département (sur 650/700) - agents d’accueil, secrétaires-médico-sociales, standardistes, etc. - ont fait grève et sont venus de tout le Nord à Lille pour manifester à l’Hôtel du Département. Ils revendiquent la prime Ségur de 183 euros nets mensuels dont ils ont été injustement exclus.

En attendant d’être reçus , les « excluEs du Ségur » comme ils se nomment, se sont faufilés à l’intérieur du bâtiment pour continuer, pendant plusieurs heures, à exprimer tous ensemble leur colère et leur solidarité avant d’être reçus. De toutes façons le DGS a dit avec beaucoup de bla bla, qu’il n’était qu’un sous-fifre et qu’il devait « réfléchir ».

Bref ce discours n’a fait qu’attiser notre colère, même si rendez-vous est pris le 21 février avec lui pour en reparler. Comme disaient de nombreux grévistes déterminés : « Les 183 euros, il nous les faut ; on reviendra ! ».