Vertbaudet - Marquette-lez-Lille

la justice du côté des actionnaires

Brève
08/05/2023

Depuis le 20 mars dernier, plus de 80 grévistes, en grande majorité des femmes et payées au SMIC, continuent à se relayer sur le piquet de grève devant l’entrepôt de Verbaudet à Marquette-lez-Lille pour exiger des augmentations de salaires.

La direction de cette enseigne de prêt à porter pour enfants n’a accordé aucune augmentation salariale pour 2023, alors qu’elle annonçait 27 millions de bénéfices sur l’année 2022.

Dès le début de cette grève, la direction, sous les ordres du fonds d’investissements EQUISTONE et dont l’un des actionnaires est le fils de François Fillon, a fait un recours massif à des intérimaires afin de limiter l’impact de la grève.

Devant l’illégalité de cette manœuvre, la CGT a intenté une procédure judiciaire mais le jugement, annoncé jeudi 4 mai, a donné raison à la direction.

Après les CRS, qui sont intervenus par deux fois contre les grévistes, voici la justice qui fait la démonstration qu’elle est au service des intérêts des capitalistes.

Les grévistes ont mille fois raison de poursuivre leur lutte. Ils ne peuvent compter que sur leur détermination pour gagner.

Aresia- Rouvignies

Quand le monde capitaliste prépare les guerres futures


Brève
24/04/2023

La guerre en Ukraine et les menaces de guerre généralisée ont de quoi réjouir les patrons de l’industrie de l’armement. 

En quatre ans, le groupe Aresia a conçu une gamme complète de bombes de fortes puissances dans son usine de Rouvignies et son four à Raismes, près de Valenciennes. Dans la presse, Sébastien Morin, le directeur du site de Rouvignies se vante du « savoir-faire français » et se réjouit déjà de passer de 180 millions d’euros de chiffre d’affaires à 225 millions d’euros d’ici 2025. Il espère aussi « optimiser » la production pour fabriquer 3 000 bombes par an. 

Au nom de « l’emploi » et du « savoir-faire français », les capitalistes veulent nous rendre complices des guerres actuelles et de celles qui se préparent, mais c’est sur la tête des travailleurs et de leurs enfants que ces bombes tomberont.

Peu leur importe : pour les patrons, le profit à n’importe quel prix!

Manifestations contre les attaques du gouvernement – Beauvais (Oise)

Des liens se tissent

Brève
09/04/2023

Encore à la dernière manifestation contre la retraite à 64 ans, les manifestants étaient nombreux de toutes les entreprises du Beauvaisis et au-delà : cheminots, postiers, Thalès, Faurecia, E-J Norfond, Agco-Gima, LVMH-Givenchy, hôpitaux, Saverglass, services municipaux et départementaux, enseignants, se donnent rendez-vous de manifestations en manifestations et de rond-point en rond-point.

C’est ainsi que se tissent les liens qui soudent les travailleurs d’entreprise à entreprise et permettront de se défendre, sur les retraites aujourd’hui, sur tout le reste demain !

Alors, la lutte continue et la prochaine manifestation à Beauvais est le jeudi 14 avril, à 14h, place de la préfecture !

École Foex – Beauvais (Oise)

Non à la fermeture de l’école !

Brève
07/04/2023

Malgré plusieurs manifestations de parents d’élèves et une pétition de 1500 signatures, le conseil municipal de Beauvais a voté jeudi 6 avril la fermeture de l’école élémentaire Foex, située dans le quartier populaire de Saint-Jean.

Et petite perfidie supplémentaire, le maire avait inscrit ce vote en 35ème et dernier point de l’ordre du jour, espérant ainsi lasser le nombreux public venu assister à la séance.

Le maire prétexte que cette école serait trop vétuste et sa fréquentation en baisse.

La centaine d’enfants de ce quartier populaire n’a plus qu’à aller se faire voir dans d’autres écoles.

Pour permettre à la multinationale Agco-Massey-Ferguson de transformer l’avenue Blaise Pascal en voie privée, la mairie a engagé des millions.

Pour permettre aux enfants de Saint-Jean d’avoir une école près de chez eux, pas un sou !

La Grande Récré - Beauvais (Oise)

Sacrifiés sur l’autel des profits !

Brève
07/04/2023

Le magasin La Grande Récré du centre commercial du Jeu de Paume à Beauvais est en fermeture, comme Camaïeu.

Ces deux enseignes appartiennent, comme le centre commercial, à Michel Ohayon, homme d’affaire bordelais, 104ème fortune française avec 1,1 milliard d’euros, dont la société est elle-même en redressement judiciaire.

C’est dans cette fortune qu’il faut taper, pour sauvegarder les emplois et les salaires !