Violences policières

A bas les violences policières ! Vive la mobilisation !

Brève
27/03/2023

Depuis la manifestation du jeudi 23 mars, des vidéos et des photos circulent sur les réseaux sociaux montrant les intimidations, les interpellations ou les coups perpétrés par la police, partout dans le pays.

À Lille, un manifestant a reçu un violent coup de pieds sur la tête alors qu’il était au sol ; un autre, lycéen, a reçu un coup de matraque : 4 points de suture ; un bar a été complètement gazé avec tous ses clients car un manifestant s’y était réfugié.

Avec ces méthodes, le gouvernement cherche à intimider tous les manifestants à venir. Mais il y a plutôt de quoi être révolté et avoir envie de poursuivre la mobilisation par les manifestations et la grève.

Sans-papiers

Non aux lois contre les travailleurs sans-papiers, celle de Darmanin, comme toutes les autres

Brève
24/03/2023

Alors que la mobilisation contre les attaques sur les retraites ne faiblit pas, le gouvernement avec Darmanin veut avec la loi « asile et immigration » rendre encore plus invivable la vie des étudiants et des travailleurs sans papiers.

Dans le Nord, le préfet met déjà tout en œuvre pour chasser les sans papiers, la nouvelle loi, si elle passe, pourrait lui permettre encore plus. Elle imposerait entre autres d’augmenter les Obligations de Quitter le Territoire ; le renouvellement du titre de séjour sera soumis au bon vouloir de l’employeur. On imagine quel chantage des patrons se permettraient envers nos collègues de travail sans-papiers.

Une manifestation appelée par un collectif d’associations (CSP 59, la Cimade, collectif Gallois, le MRAP…) pour dénoncer Darmanin et les lois contre les travailleurs et les étudiants sans-papiers. Elle se déroulera le samedi 25 mars à 11h00 Place de la République.

S’attaquer aux travailleurs sans papiers, c’est s’attaquer à une partie du monde du travail. Rien d’étonnant de la part d’un gouvernement qui s’attaque à tous les travailleurs. Pour le faire reculer, les travailleurs, avec ou sans papiers, devront être le plus nombreux et le plus uni.

Vive la grève des éboueurs de la Capso (Saint-Omer) !

Brève
21/03/2023

Depuis le vendredi 17 mars, les éboueurs de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Omer (Capso) sont en grève pour s’opposer à la réforme des retraites que Macron veut imposer. La grève est largement majoritaire parmi les travailleurs du ramassage du dépôt d’Arques. Les travailleurs en grève ont organisé un piquet de grève pour que la direction ne puisse casser la grève en faisant faire les tournées par des intérimaires ou par des entreprises privées.

Les éboueurs de la Capso sont d’autant plus remontés contre cette réforme qu’ils ont perdu le statut d’éboueur, ils ont aujourd’hui le statut d’agent technique, ce qui signifie que si la loi passait, ils ne pourraient partir avant 64 ans (contre 57 ans aujourd’hui pour ceux qui ont le statut d’éboueurs).

Sur le piquet de grève, beaucoup expriment leur colère, face à un gouvernement qui veut les faire mourir au travail ou finir leur vie avec une pension de misère.

Les travailleurs sont déterminés à ne pas lâcher et ont voté la grève jusqu’au jeudi 23 mars au moins.

Un exemple à suivre pour l’ensemble des travailleurs ! La force des travailleurs, c’est la grève !

Marquette-lez-Lille

Les travailleurs de Vertbaudet en grève pour les salaires!

Brève
21/03/2023

Depuis lundi 20 mars, la majorité des travailleurs de Vertbaudet, entreprise de vente à distance, à Marquette-lez-Lille, sont en grève pour des augmentations de salaire.

La direction a annoncé des chiffres records pour l’année 2022. Cette annonce a été faite 4 jours après la fin des négociations salariales où la direction a refusé toute augmentation salariale et a accordé une « prime de présence » de 650 euros.

Ça a été le mépris de trop. Depuis des mois, la direction multiplie les pressions sur les travailleurs, elle réduit les temps de pauses repas et les pauses toilettes. Quant aux salaires, même avec 20 ans d’ancienneté, ils sont à peine au-dessus du SMIC ! Ce n’est donc certainement pas cette prime qui permet de faire face à l’augmentation du coût de la vie.

Ce sont les travailleurs qui produisent les richesses. Les grévistes de Vertbaudet ont mille fois raison d’exiger que leurs salaires suivent la flambée des prix et des factures.

Stellantis Hordain

Des travailleurs intérimaires en grève !

Brève
10/03/2023

Vendredi 3 mars, une trentaine de travailleurs intérimaires ont débrayé dans l’usine. Ils exigeaient la prime de participation que Stellantis verse aux travailleurs du groupe, ainsi que des embauches en CDI.

La direction rétorque qu’ils ne peuvent toucher la prime car « les intérimaires ne dépendent pas de l’entreprise ». Pourtant les travailleurs intérimaires ont comme les autres contribué aux 18,6 milliards de profits de Stellantis de l’année dernière.

C’est par la grève que les travailleurs pourront imposer leur dû et leurs embauches. Ils l’ont commencée, ils ont mille fois raison.