Arc France (Pas-de-Calais)

La rentrée des attaques patronales

Brève
29/08/2022

Arc est une usine qui produit de la vaisselle et qui compte plus de 5 000 salariés. En juillet, la direction du groupe a annoncé que tout allait pour le mieux pour la verrerie : les carnets de commandes étaient pleins et l’usine produisait à plein régime. Mais, la semaine dernière elle annonçait de fortes baisses des commandes. Et aussi : l’augmentation des prix de l’énergie ferait perdre de l’argent à l’entreprise.

Cette campagne a pour but de faire accepter aux travailleurs un nouveau plan de chômage partiel pour les quatre prochains mois. Avec deux jours de chômage dans la semaine, 1600 travailleurs devraient accepter des pertes de salaires. Dans le même temps, la direction s’apprête à licencier des centaines de travailleurs intérimaires.

Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de nouveaux sacrifices. Générations après générations, les ouvriers ont enrichi, hier la famille Durand, aujourd’hui les riches actionnaires américains.

Face à ces futures attaques patronales, les travailleurs doivent imposer leur contrôle sur les comptes de l’entreprise mais aussi sur les fortunes privées des patrons. Ils verraient alors qu’il y a de l’argent pour maintenir et augmenter les salaires mais aussi pour embaucher massivement.

Pénurie d'eau

Taxes inégalitaires

Brève
28/08/2022

Selon un article du journal Le Monde du 14 août, les redevances payées aux agences de l’eau pour améliorer sa qualité et sa disponibilité se répartissent de façon très inégalitaire. Les industriels utilisent 25 % de l’eau et ne déboursent que 6 à 7 % des redevances. Les agriculteurs (surtout les gros) utilisent 45 % de l’eau et n’en payent que 3 à 4 %. Par contre, les usagers domestiques n’utilisent que 22 % de l’eau mais payent 90 % des redevances !

Là aussi, pour l’accès à l’eau potable, la population paie pour que les riches en disposent.

Vallourec – Saint-Saulve

Coup de colère

Brève
21/07/2022

Une mobilisation largement suivie par la centaine de salariés a eu lieu ce jeudi 21 juillet.
Il est prévu que l'usine ferme en janvier 2023 suite à un 6ème PSE. Lors des négociations au siège parisien sur les primes de départ, la direction a annoncé son intention de les diminuer alors qu’elles sont déjà prévues.
À l'unanimité, les travailleurs sur le site ont décidé de cesser le travail pour montrer qu'il est hors de question d'accepter ces reculs.
Effectivement, seules leurs mobilisations pourront faire reculer le groupe Vallourec.

Arques (Pas-de-Calais)

Verrerie Arc : « Il n’y a pas d’argent »… ça dépend pour qui !

Brève
02/07/2022

Sur ces trois dernières années, l’entreprise a touché près de 200 millions d’euros d’aides publiques dites « exceptionnelles ». Cela, sans compter toutes les aides que l’entreprise perçoit de manière régulière au nom de la formation, de l’embauche des jeunes, de la « transition écologique », etc. Et, début juin, les actionnaires d’Arc ont encore reçu 18,5 millions d’euros de l’État.

Les patrons du groupe ont même osé dire que l’entreprise étant en mauvaise situation financière, ils avaient besoin de ce nouveau versement et qu’ils ne pouvaient donc pas augmenter les salaires.

Mais la semaine dernière, un syndicat de l’usine révélait que les dix plus gros salaires de l’entreprise, qui se partageaient déjà 2 millions d’euros, allaient avoir une belle augmentation : plus 500.000 euros pour ces dix directeurs.

Cette augmentation n’est pas passée inaperçue et elle alimente la légitime colère des travailleurs qui revendiquent de meilleurs salaires !

Cateau Cambrésis - SASA Demarle

Les travailleurs défendent leurs intérêts

Brève
09/06/2022

Dans cette entreprise qui fabrique des moules pour les boulangeries et pâtisseries industrielles, les salaires n’ont pas été augmentés depuis 6 ans.

Depuis le début de l’année, la direction a annoncé vouloir modifier le système des primes qui conduirait à une perte de 300 à 400 euros par mois pour la majorité des ouvriers.

Depuis plusieurs mois, les travailleurs ont débrayé pour dénoncer cette mesure et exiger de meilleurs salaires. La semaine dernière tous les jours il y a eu des débrayages.

La direction faisant la sourde oreille, hier les ouvriers se sont mis en grève.

La direction avait annoncé appliquer son nouveau protocole jeudi 9 juin mais elle est tombée sur un os : la résistance des travailleurs. Ils montrent l’exemple et parlent le seul langage que comprennent les actionnaires: celui des débrayages et grèves.