"Arc International s'attend à des licenciements secs", titre la presse régionale du 15 décembre 2009 et les syndicats s'attendent à 1000 ou 1500 nouvelles suppressions d'emploi en 2011. La direction dément ces informations, mais le personnel s'attend à de mauvaises nouvelles pour l'après 2010.
Depuis 2002, la Cristallerie d'Arques est passée de 12 000 à 7000 salariés aujourd'hui. La famille Durand a déjà supprimé près de la moitié des effectifs. La direction a externalisé des ateliers entiers en les cédant à d'autres sociétés et c'est ainsi que plusieurs centaines de travailleurs ne font plus partie de l'effectif. De plus, depuis 2005, près de 2000 travailleurs sont partie en « pré-retraite maison », financée par l'Etat, et des centaines d'autres ont quitté l'entreprise avec des primes de départ volontaire. Et pour tous ceux qui travaillent toujours dans l'entreprise, les conditions de travail se dégradent à grande vitesse : mutations internes, flexibilité, prise de congés obligatoires, chômage partiel, changement d'horaires et salaires à la baisse.
Pourtant, le groupe Arc International fait des bénéfices, même s'ils ont baissé par rapport à quelques années en arrière. Le groupe s'est en plus beaucoup désendetté. La famille Durand continue de s'enrichir au fil des années et figure au hit parade des grosses fortunes de France.
Il est insupportable que toutes ces richesses produites par des milliers de salariés ne profitent qu'à une poignée de riches. Il faut prendre sur les profits et la fortune des Durand pour garantir les emplois et les revenus de tous les travailleurs, en répartissant le travail entre tous sans perte de salaire.