Textile

Suppressions d’emplois chez Pimkie, la famille Mulliez peut payer

Brève
26/09/2009

La direction de Pimkie envisage de supprimer 190 emplois sur 1 400 en France. Les entrepôts et les bureaux de Neuville-en-Ferrain et de Wasquehal seraient les plus menacés.

Pimkie appartient comme Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon et bien d'autres enseignes à l'une des familles les plus riches de France, les Mulliez, qui ne risque pas de se retrouver sur la paille, d'autant moins, que d'après les militants syndicaux de l'entreprise, le chiffre d'affaires de Pimkie est en progression sensible.

Cette recherche de profits effrénée par la famille Mulliez est scandaleuse et justifie qu'il faudrait interdire les licenciements dans toutes les entreprises qui font ou ont fait récemment du profit.

Calais

La maire de Calais satisfaite à bon compte

Brève
26/09/2009

C'est devant les caméras de télévision et au pied des pelleteuses qui venaient de détruire les installations de fortune des migrants, que la maire UMP de Calais s'est dit « satisfaite » et « soulagée ».

Quelle satisfaction ou quel soulagement peut-on ressentir en sachant que les conditions de vie déjà précaires d'hommes qui ont fui la dictature, la guerre et la misère vont encore empirer ? Aucune, si on a peu d'humanité.

Par contre, ce dont elle peut être satisfaite, c'est d'avoir participé à une action très médiatique pour flatter les préjugés anti-immigrés de la partie la plus réactionnaire de l'électorat... mais qui ne résoudra rien.

Mineurs

Le gouvernement ajoute une nouvelle injustice à l’injustice

Brève
25/09/2009

En 1948, des mineurs ont fait deux mois de grève contre la perte de plusieurs acquis. Ils s'opposaient aussi aux sacrifices que les gouvernements de la fin de la guerre - auxquels ont participé des ministres communistes jusqu'en mai 1947 - avaient imposé pour relancer la production charbonnière nécessaire au patronat pour redémarrer les entreprises et restaurer ses profits. Les conditions de travail avaient été fortement aggravées, et beaucoup de mineurs mourront de silicose.

Les grévistes ont été violemment réprimés par l'armée et 3 000 mineurs ont été licenciés, perdant, eux et leurs familles, non seulement leur salaire, mais aussi le logement et le chauffage.

60 ans après, la justice donne raison sur le fond aux mineurs qui exigeaient des indemnités pour licenciement abusif, mais rejette leur demande, sous prétexte qu'elle survient trop tard ! Après avoir fait traîner les démarches pendant des dizaines d'années, les tribunaux et le gouvernement se rangent bien sûr du côté du patronat.

Calais

Les migrants payent le prix de la politique électorale de Sarkozy

Brève
18/09/2009

Après avoir fermé en décembre 2002 le camp en dur de la Croix-Rouge à Sangatte, le gouvernement Sarkozy annonce maintenant à grands coups de trompettes médiatiques qu'il va fermer le camp des migrants qui s'est organisé dans les dunes de la zone portuaire de Calais, appelé avec mépris « la jungle ».

La fermeture du bâtiment de Sangatte n'a rien résolu car elle ne pouvait rien résoudre... les migrants sont toujours aussi nombreux autour de Calais pour passer en Angleterre rejoindre leur famille ou leur communauté. Et il en sera ainsi tant qu'une misère insoutenable et les guerres permanentes chasseront de leur pays toute une partie de leur jeunesse d'Afghanistan, du Soudan et de bien d'autres régions du monde.

Cela rend la vie toujours plus difficile pour les migrants, et cette épreuve s'ajoute à toutes celles qu'ils ont endurées pendant des mois sur les routes de la migration, avant d'arriver à un pas de l'Angleterre. Mais cela ne freinera ni l'immigration, ni les passeurs, tant que de nombreux pays resteront invivables.

Sarkozy, Hortefeux et Besson n'ignorent rien de tout cela, mais ils ravivent régulièrement l'agitation policière autour des migrants de passage à Calais dans le but de capter le maximum de voix des racistes et réactionnaires du pays en vue des élections régionales de 2010 et des présidentielles qui suivent.

Dunkerque

Les victimes de l’amiante toujours déterminées

Brève
17/09/2009

Le mardi 15 septembre, la manifestation de l'association régionale des victimes de l'amiante (Ardeva) à Dunkerque a réuni 150 personnes qui ont défilé autour du Palais de justice. Il s'agissait de rappeler l'exigence des victimes et de leur veuve de voir se tenir un procès pénal des responsables de cet empoisonnement au plus tôt.

Aujourd'hui les victimes craignent le remplacement des juges d'instruction par des procureurs dépendant directement du ministre de la Justice, comme l'a préconisé la commission Léger nommée par le gouvernement. Ce qui serait un moyen d'enterrer les affaires gênantes comme celle de l'amiante.

L'opposition à la suppression des juges d'instruction et des moyens supplémentaires pour le pôle de santé publique qui instruit les plaintes des victimes seront au coeur des revendications de la manifestation nationale organisée à Paris le samedi 10 octobre à 14 h. Départ en bus à partir de Dunkerque. S'inscrire au 03 28 51 16 87.