Usine Arc – Pas de Calais

Fabien Roussel (PCF) vole au secours… des patrons

Brève
07/10/2022

Fabien Roussel, en visite à la verrerie Arc, a déclaré qu’il était pour que l’État prenne en charge les factures de gaz de l’usine (77 millions d’euros cette année) tout comme la dette de 400 millions d’euros.

Les patrons d’Arc aggravent l’exploitation et siphonnent consciencieusement les caisses de l’entreprise depuis des années pour s’enrichir toujours plus et il faudrait encore que les travailleurs offrent des millions aux actionnaires via leurs impôts et l’argent public ?

Les patrons ont une armée de serviteurs politiques, qu’ils soient au gouvernement ou qu’ils rêvent d’y aller. Les travailleurs eux, ne pourront compter que sur eux-mêmes pour imposer la seule revendication juste : prendre sur les profits et les fortunes personnelles des actionnaires pour maintenir les emplois et augmenter les salaires.

ex-site de Metaleurop Pas-de-Calais

Patrons profiteurs, pollueurs et irresponsables avec la complicité de l’État

Brève
04/10/2022

20 ans après sa fermeture, l’usine Metaleurop continue d’empoisonner la vie des riverains.

Une enquête indépendante, menée par des journalistes pour l’émission « Vert de rage », a divulgué des résultats alarmants lors d’une réunion publique, fin avril. Cela a contraint l’Agence régionale de santé à diligenter de nouveaux tests.

Sur 889 enfants de 5 communes proches de l’ancienne usine (Évin-Malmaison, Noyelles-Godault, Courcelles-lès-Lens, Dourges et Leforest) qui ont été testés, 7 sont atteints de saturnisme. 61 autres enfants affichent une plombémie au-dessus du seuil de vigilance. Et tous les enfants sont loin encore d’avoir été testés !

Pendant des décennies, l’État a laissé Metaleurop Nord, plus grande fonderie de plomb et de zinc d’Europe, polluer toute cette région. Quand les propriétaires de cette usine ont décidé de la fermer en jetant plus de 800 ouvriers sur le carreau, l’État les a laissé partir sans jamais les contraindre à dépolluer.

Pour la santé de la population, il est urgent de combattre les poisons que sont le capitalisme et l’État à son service.

Automobile

Grève à Stellantis Valenciennes

Brève
01/10/2022

Alors que Stellantis a fait des profits records au premier semestre (avec un bénéfice net en hausse de 34%), les salaires ne permettent pas de vivre. Depuis quelques semaines il y a des grèves et débrayages dans les autres sites du groupe et il y avait déjà eu un débrayage dans l'usine il y a deux semaines.

L'annonce de la prime, limitée à 1000, euros a déclenchée une réaction de colère et depuis mardi 27/09 les travailleurs ont décidé de se faire respecter.

Les grévistes, dont certains sont en grève pour la première fois, réclament surtout 400 euros net par mois.

La direction a mis l'usine en chômage partiel, alors les grévistes se sont donné rendez-vous le 10 octobre pour décider de la suite à donner à la grève.

Ce qui est sûr c'est que la détermination et la fierté de se battre est présente et que la lutte ne fait que commencer !

Migrants et réfugiés

Liberté de circulation et d’installation

Brève
28/09/2022

Mercredi 28 septembre un rassemblement avait lieu à Calais, pour rendre un hommage aux 52 réfugiés qui, en un an, pour avoir tenté de gagner la Grande-Bretagne, sont décédés sur la frontière, afin qu’ils ne soient pas que des morts anonymes dans des statistiques.

C’était aussi une étape de la marche européenne « Rigths ! no deaths ! » (Des droits ! pas des morts !) qui, partie d’Espagne pour Bruxelles, organise une protestation contre les politiques meurtrières de l’Union européenne sur les frontières.

Si les réfugiés quittent leur pays, c’est pour fuir la misère, la dictature et la guerre, et en cette période de crise au niveau planétaire, ces fléaux ne font que s’aggraver. Les classes dirigeantes, les capitalistes et les politiciens à leur service qui dominent l’économie refusent toute solution d’accueil humaine des réfugiés et migrants. Alors que c’est la course au profit des capitalistes occidentaux qui est la première responsable des guerres et de la misère dans ces pays. Alors, si on veut en éradiquer la cause, c’est le capitalisme même qu’il faudra abattre.

Université de Lille

Un délabrement à l'image de cette société.

Brève
20/09/2022

Université de Lille : un délabrement à l'image de cette société.

Il y a plus de 20 000 étudiants sur le campus « cité scientifique » de l’université de Lille. Depuis des années, les conditions d’études sont de plus en plus dégradées car, pour réaliser des économies, les bâtiments sont entretenus à minima.

Suite à des intempéries en juin, certains bâtiments ont été inondés et sont désormais inutilisables. Pendant tout l’été, les étudiants se sont demandés s’il allait y avoir assez de locaux pour accueillir les cours à la reprise en septembre. Une des solutions trouvées par la direction de l’université est de louer des salles de réception dans des hôtels voisins.

Elle appelle tout le monde, étudiants et salariés, à jouer le jeu face à cette situation critique, en acceptant des conditions d’études dégradées : cours jusque 20h, y compris le samedi, éventualité de cours obligatoires en distanciel.

Il est urgent d’embaucher massivement des personnels, qu’il s’agisse d’enseignants ou de salariés pour construire et entretenir les locaux.