Clinique de Fécamp (Seine-Maritime)

La rentabilité avant tout.

Brève
01/10/2023

Des patients et des personnels de santé se sont rssemblés vendredi 29 septembre pour protester contre le risque de fermeture de la clinique privée de l’Abbaye à Fécamp. En cessation de paiement depuis le printemps 2022, elle a alors été mise en vente par son son actionnaire principal, la clinique des Ormeaux au Havre. Comme elle n'a pas trouvé de repreneur, alors même que l’offre de rachat de la clinique par l’hôpital de Fécamp a été refusée par l’actionnaire, elle risque d'être mise en redressement judiciaire.

La clinique de l'Abbaye assure la chirurgie de l’hôpital de Fécamp dont elle partage les locaux. Sa fermeture menacerait aussi la maternité de l’hôpital. Soixante-six emplois sont menacés, ainsi qu'un service de santé de proximité.

La seule santé qui compte pour le privé, c’est celle de son porte-monnaie.

Total Lubrifiants Grand Quevilly (Seine-Maritime)

Sommé de se mettre aux normes ? … Pas tout de suite !

Brève
29/09/2023

Tout juste 4 ans après la catastrophe de Lubrizol à Rouen, où plus de 9000 tonnes de produits chimiques s’étaient embrasés. La DREAL vient d’épingler un entrepôt de Total Lubrifiants au Grand Quevilly pour : « anomalies faisant courir le risque d’un incendie incontrôlable ».

Total Lubrifiants dispose d’un délai de 4 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2027, pour mettre aux normes son système d’extinction d’incendie.

On croit rêver ! Avec de telles sommations, les industriels ne craignent vraiment rien.

Agglomération de Rouen (Seine-Maritime)

Explosion de la précarité alimentaire : une société malade du profit.

Brève
18/09/2023

« En huit mois, on est passé de 15 000 à 20 000 bénéficiaires ». C’est ce qu’a déclaré ce week-end la présidente de la Banque alimentaire de Rouen et sa région. En Normandie, la précarité alimentaire a bondi de 20 % ! À tel point que certaines associations comme les Restos du cœur sont au bord de la faillite. C’est un effet de la flambée des prix particulièrement forte dans l’alimentaire et l’énergie.

C’est la conséquence de la domination des grands trusts de l’agroalimentaire, de la grande distribution et de l’énergie comme Total ou Engie qui font des bénéfices records en appauvrissant le monde du travail.

C’est toute la société qui est étranglée pour sauver les profits d’une minorité de capitalistes. La seule chose que ces derniers n’auront pas volée, c’est la révolution sociale !

Renault Cléon (Seine-Maritime)

Vente à la découpe

Brève
16/09/2023

La direction de Renault a décidé de découper l'entreprise en plusieurs entités. À l’usine de Cléon, la grande majorité des salariés de l’usine passeront désormais chez Ampère et d’autres resteront chez Renault. La séparation n’annonce rien de bon. Les reculs imposés, les suppressions d’emplois continuelles n’ont rien de nouveau. En l’espace de cinq ou six ans, à Cléon, comme dans de nombreux sites du groupe, les effectifs ont été divisés par deux.

La direction prévoit une ligne d’écoute pour, sans rire, « préserver le bien-être et la santé mentale des salariés ». Selon les chiffres de la direction, 2764 travailleurs de l’usine de Cléon seront rattachés à Ampère.

La direction charcute ses usines, à la recherche du profit maximum. Pour garder leur emploi et leur salaire, les travailleurs doivent compter sur leur unité.

Rouen (Seine-Maritime)

Visite ministérielle bien discrète au CHU !

Brève
04/09/2023

Jeudi 31 août, c’est en catimini que la Première ministre, Elisabeth Borne, est venue dans la soirée en visite au CHU de Rouen, accompagnée du nouveau ministre de la santé, Aurélien Rousseau ainsi que d’une poignée d’élus et d’officiels.

Annoncée la veille au soir, cette visite était présentée comme devant répondre aux revendications des hospitaliers.

Cependant, venus avec une enveloppe de 1,1 milliard d’euros, les ministres n’avaient pas de quoi satisfaire grand monde. D’autant plus que 600 000 € avait déjà été annoncés il y a plusieurs mois. La multiplication des annonces ne multiplie pas les montants !

En définitive la « mesure phare », prétendument apte à accroître l’attractivité du travail à l’hôpital se résume à une augmentation de 25 % de la prime de nuit et de 20 % de l’indemnité pour travail du dimanche.

Le personnel hospitalier attend des embauches par milliers et une véritable revalorisation salariale au lieu d’un saupoudrage de primes. Borne n’avait rien de tout cela dans sa besace. On comprend qu’elle se soit faite discrète…