Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) : Ateliers SNCF de Quatre-Mares : une justice injuste.07/11/20172017Brèves/medias/breve/images/2017/11/640_atelier_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C640%2C360_crop_detail.jpg

Brève

Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime)

Ateliers SNCF de Quatre-Mares : une justice injuste.

Illustration - Ateliers SNCF de Quatre-Mares : une justice injuste.

Jeudi 28 octobre, le conseil des Prud’hommes de Paris a rejeté la demande de 154 cheminots, dont une cinquantaine de Quatre-Mares, qui réclamaient la reconnaissance d’un « préjudice d’anxiété » dû à l’amiante. La justice a suivi une fois de plus les arguments de la SNCF selon laquelle elle ne fait pas partie de la liste officielle des entreprises à risque amiante.

Non seulement la direction a exposé des centaines de travailleurs de Quatre-Mares, pendant des dizaines d’années, à une substance mortelle, mais en plus elle fait tout pour ne pas en assumer financièrement les conséquences. Or rien qu'aux ateliers, une trentaine d'agents, ayant des plaques pleurales à cause de l'amiante, sont partis en retraite anticipée et quatre sont décédés. Alors prétendre que la SNCF n'est pas une entreprise à risque amiante relève du mensonge pur et simple.

Les plaignants vont faire appel de cette décision inique de la justice. Ils ont raison de ne pas lâcher l’affaire !

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