Les associations en difficulté avec la fin des contrats aidés.

L’annonce du gouvernement Macron-Philippe de la fin programmée de 150 000 contrats aidés supplémentaires est une catastrophe pour les associations. Ces contrats sont financés à 70 % par l’Etat. Ils servent à combler, en partie, les réductions des budgets dans les collectivités territoriales, les services publics et les associations. Ils permettent d’embaucher des personnes qui accomplissent des tâches indispensables comme le montrent l’exemple d’associations de Dieppe.

Ainsi, à la Maison des Jeunes de Neuville-lès-Dieppe, les points d’accueil dans ce quartier populaire et dans celui du Val Druel ne peuvent être assurés que grâce à quatre contrats aidés. De même, à l’Archipel, le centre social du centre-ville, trois animateurs sont employés sous ce statut pour encadrer les activités du centre de loisirs des enfants.

La suppression de ces contrats aidés menace donc gravement la poursuite de services si utiles à la population tout en renvoyant au chômage des travailleurs. Il ne serait que justice que ces contrats précaires soient transformés en emplois pérennes, avec des salaires décents, pour tous ceux qui souhaitent être maintenus dans leur activité. Tout à l’inverse de ce que fait ce gouvernement qui préfère consacrer ses largesses au grand patronat.