Centres d'appel (Caen) : Les salariés d'Armatis se heurtent à leur patron28/04/20212021Brèves/medias/breve/images/2021/04/illustration_sans_titre_11.jpg.420x236_q85_box-0%2C52%2C560%2C367_crop_detail.jpg

Brève

Centres d'appel (Caen)

Les salariés d'Armatis se heurtent à leur patron

Illustration - Les salariés d'Armatis se heurtent à leur patron

A Caen, 80% des 450 salariés du centre d’appel d’Armatis sont passés en télétravail. Malgré le confinement en avril, la direction ne souhaitait pas spécialement développer le chômage partiel, même si beaucoup de salariés devaient maintenant s’occuper de leurs enfants dans la journée.

Chacun devait se débrouiller, les salariés prenaient sur leur pause. Les coupures se multipliaient, tant et si bien qu’il arrivait que les pauses de la journée soient entièrement prises dès 11 heure du matin. Bien sûr, avec les logiciels qui surveillent faits et gestes des téléconseillers, chaque coupure pour s'occuper de son enfant était donc bien gênante et pouvait même ouvrir la voie à des sanctions. Face à ce problème, la direction d’Armatis a proposé, dans un premier temps, de faire poser les congés annuels….c’était inacceptable.

Il a fallu déposer un préavis de grève pour obtenir, début avril, le chômage partiel pour une cinquantaine de salariés. Encore un exemple où il a fallu se battre pour obtenir un aménagement que le gouvernement présentait comme automatique et ne coûtant rien aux entreprises.

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