Usine Renault Cléon (Seine-Maritime) : Ne pas se laisser découper !05/12/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/12/Usine_de_Cleon.jpg.420x236_q85_box-0%2C74%2C2000%2C1198_crop_detail.jpg

Brève

Usine Renault Cléon (Seine-Maritime)

Ne pas se laisser découper !

Illustration - Ne pas se laisser découper !

Le 8 novembre, le grand patron de Renault, De Méo, a dévoilé à la presse les grandes lignes du chambardement du groupe qui va être divisé en cinq branches nommées Ampere, Alpine, Mobilize, Horse, The Future Is NEUTRAL. Le lendemain, la direction de l’usine de Renault Cléon annonçait que l’usine deviendrait une filiale d’Ampere. Depuis, tous les travailleurs du site discutent des attaques qui suivront immanquablement.

Mercredi 23 novembre, 180 travailleurs de l’usine ont débrayé et se sont retrouvés pour discuter de ce découpage. La semaine précédente, 90 travailleurs de la fonderie s’étaient déjà réunis. En lisant les documents de la direction, ils découvraient ensemble sa volonté de les diviser et de leur imposer de nouveaux reculs.

Le lendemain, jeudi 24 novembre, durant la réunion de CSE, (réunion mensuelle entre la direction et les représentants syndicaux), 110 salariés de l’usine ont envahi la salle pour interpeller la direction. Ils voulaient obtenir des réponses sur les conséquences de la filialisation de l’usine de Cléon, exprimaient leur opposition et demandaient des garanties sur l’emploi… sans oublier de parler du problème des salaires.

À la vue des 110 travailleurs entrant dans la salle, le directeur a paniqué, il a pris la fuite en bredouillant :  « Je discute avec les syndicats, avec les élus du CSE, mais pas devant les salariés. » 

Les travailleurs présents étaient déterminés car, comme ils le disaient : « C’est l’avenir de tous dont il est question ! »

Partager