Usines Renault de Cléon et Sandouville (Seine-Maritime) : Profits records et primes en baisse : ça ne passe pas.21/02/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/02/usine_renault.jpg.420x236_q85_box-0%2C70%2C1350%2C830_crop_detail.jpg

Brève

Usines Renault de Cléon et Sandouville (Seine-Maritime)

Profits records et primes en baisse : ça ne passe pas.

Illustration - Profits records et primes en baisse : ça ne passe pas.

Mardi 20 février, des débrayages ont eu lieu dans les différentes usines du groupe Renault en particulier dans celles de Cléon (76) et de Sandouville (76). La direction du groupe a annoncé, il y a quelques jours des bénéfices records, jamais vus, de plus de 5 milliards d’euros. Des bénéfices qui explosent, en augmentation de 47% ! Et pourtant, elle annonçait dans le même temps, que les salaires n'augmenteraient que de 1% et que la prime d’intéressement serait en forte diminution.

Les travailleurs en grève, manifestant bruyamment dans les ateliers, exigeaient de vraies augmentations de salaire après que ceux-ci aient été quasiment bloqués durant des années. Ils revendiquaient également une prime exceptionnelle pour tous, car les milliers d’intérimaires qui travaillent toute l’année dans ces deux usines et qui contribuent bien évidemment aux profits de Renault, n’ont pas le droit à la prime d'intéressement.

Ces premières manifestations ne suffiront pas seules à faire reculer la direction de Renault mais ce sont de réels encouragements à imposer des reculs à un patronat qui s’enrichit de plus en plus sur l’exploitation des travailleurs, embauchés comme précaires.

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