Usine Renault Cléon (Seine-Maritime) :  Ҫa coince !

Echo d'entreprise
17/11/2023

En vue de la mise en place de la nouvelle convention collective qui doit concerner toutes les entreprises de la métallurgie à partir du 1er janvier 2024, la hiérarchie de l’usine Renault de Cléon, en Seine-Maritime, dévoile peu à peu la « cotation des emplois » de chacun, autrement dit une redéfinition des postes et des catégories. Elle prend son temps car, à juste titre, elle se méfie des réactions.

Quand ils découvrent leur cotation, beaucoup de travailleurs sont mécontents, se trouvant sous-cotés et dévalorisés. Certains ont le sentiment que leur cotation est faite à « la gueule du client ». Parfois, l’intitulé des emplois ne correspond plus à l’emploi qu’ils occupent et dans un même secteur, pour un même métier, les cotations diffèrent. Des salariés avec trente ans d’ancienneté et d’expérience se retrouvent en bas des cotations parce qu’ils ont dû changer d’emploi pour raison médicale. En plus, le flou et l’inquiétude règnent sur les salaires et les primes de demain. Car, avec la nouvelle convention collective, la direction voudrait changer les règles des primes d’ancienneté, des jours de congés d’ancienneté et faciliter les licenciements pour les arrêts maladie qui, selon elle, désorganisent la production. Cela fait beaucoup discuter dans les ateliers mais aussi dans les services.

Au début du mois, quand ils ont découvert leurs « cotations », les travailleurs de l’E-Tech (secteur moteur hybride) se sont réunis et, spontanément, ont débrayé quelques heures, montrant qu’ils n’étaient pas d’accord. Vendredi 10 novembre, ils ont remis ça : à nouveau, ils ont débrayé et, cette fois, ils sont allés discuter avec des travailleurs d’autres secteurs. Ils montrent l’exemple à suivre.

Usine Renault Cléon (Seine-Maritime) :  Augmentation des salaires ? Enfumage !

Echo d'entreprise
03/02/2023

Tous les médias, bons serviteurs de la direction de Renault, ont annoncé que nous serions augmentés de ... 110€ par mois !

C'est du flan, la direction embrouille tout le monde en mélangeant tout : augmentations générales, individuelles et primes.

Et de toutes façons, on est très loin du compte de ce qu'il faut pour vivre correctement.

Renault (Normandie) :  Un emploi pour vivre !

Echo d'entreprise
08/04/2021

A Renault Sandouville, à Renault Cléon, la direction de ces usines a « remercié », durant ces derniers mois, des milliers de travailleurs intérimaires qui travaillaient essentiellement sur les chaines de montage.

Pour ceux qui restent sur les chaines, les cadences sont souvent devenues encore plus intenables.

Il parait évident qu’il faudrait répartir le travail pour que tout le monde puisse conserver son travail et le rendre plus facile.

Mais dans sa course au profit, la direction du groupe se fiche bien évidemment des conditions de vie et de travail des salariés.

La répartition du travail, il faudra l’imposer !

Renault Cléon (Seine-Maritime) :  Se préparer pour la suite !

Echo d'entreprise
07/02/2021

La journée d’action du jeudi 4 février appelée par la CGT à l’échelle du pays, a été l'occasion pour des travailleurs de Renault Cléon d’organiser, sur le remps du midi, un barbecue près du rond-point qui dessert l’entrée principale de l’usine.

Ce moment, outre sa convivialité, a été l’occasion de permettre la discussion sur le terrain des intérêts du monde du travail. Face à la guerre que mène le grand patronat contre les travailleurs avec, notamment, de la part de la direction de Renault, une menace de suppression de milliers d'emplois, il faut nous préparer à la riposte.

Cette journée, qui en appelle d’autres, a été une étape de cette préparation.

Renault Sandouville (Le Havre) :  Non à l’augmentation des cadences !

Echo d'entreprise
05/01/2021

Du PDG de Renault Luca de Meo qui annonce qu’il va falloir « aller plus loin que prévu dans l'effort de réduction des coûts », au nouveau directeur de l’usine qui dit qu’il faut les « rationaliser », le discours est le même : faire la chasse au moindre temps mort pour fabriquer du profit sur le dos des ouvriers.

Lorsqu’en 2014 le modèle III du Trafic (l’utilitaire de Renault) a démarré, la cadence était de 30 véhicules par heure. La direction avouait le mois dernier que la cadence était désormais de 40 véhicules de l’heure. Mais c’est en-dessous de la réalité.

La réalité, c’est 47 véhicules de l’heure et ces jours derniers une augmentation imposée de 3/100ème en plus. C’est-à-dire qu’en fait les ouvriers vont être proches des 50 véhicules de l’heure.

Depuis 2014, cela ferait donc une augmentation de la production horaire de 66 % alors que dans le même temps, les effectifs ont diminué sur les chaînes. Et bien sûr, côté salaire, ce n’est pas la même chanson…

Un ouvrier faisait remarquer que ces Trafic produits à ce rythme infernal sont « signés avec notre sueur, nos genoux et 90% de nos articulations en vrac, nos épaules soumises à des coups de visseuses surpuissantes, et la répétition de tous ces mouvements pendant 8 heures, comme le fait d’être debout toute la journée, sans possibilité de changer de poste ». Les masques sont étouffants mais les travailleurs ne peuvent se protéger de l’épidémie car ils sont souvent très près les uns des autres.

C’est la soif de profit qui explique de tels procédés. Alors les travailleurs n’ont pas à se ruiner la santé pour les dividendes des actionnaires !

CHU de Rouen (Seine-Maritime) :  La télé et la réalité

Echo d'entreprise
07/10/2020

TF1 diffusait samedi dernier un épisode de sa série de télé-réalité « Baby Boom », tournée à la Maternité de Charles Nicolle.

On chercherait en vain dans cette émission un reflet de la réalité de nos conditions de travail.

Endemol, la société qui produit cette émission s’est illustrée pour avoir tourné entre autres « Loft Story » et « Secret Story ».

Rien d’étonnant qu’elle produise aussi « L’hôpital au pays des Bisounours »…

Renault Cléon (Seine-Maritime) :  Les économies patronales mises en pratique

Echo d'entreprise
07/10/2020

Depuis l’annonce du plan de suppression de 15 000 postes à travers le monde, dont 4 600 en France, la direction de Renault a fait le choix de ne pas détailler cette véritable déclaration de guerre contre l’ensemble des travailleurs du groupe.

Elle préfère diminuer les postes, site par site, atelier par atelier, service par service, évitant ainsi que l’ensemble des travailleurs du groupe, qu’ils soient embauchés, prestataires ou intérimaires, réagissent ensemble.

Mais la machine est en marche et les répercussions se font déjà sentir. Dans l’usine de Cléon, malgré un volume de production équivalent à celui de mars, de nombreux intérimaires n’ont pas été rappelés. La direction cherche à faire partir des camarades qui ont l’âge de la pré-retraite Renault , mais qui refusent de plus en plus, car cela se traduit pour eux par des pertes financières importantes.

Le manque d’effectif est général et les conditions de travail se dégradent. Sur les chaînes d’assemblage, les chronos sont ressortis pour grappiller les moindres secondes. Dans les secteurs d’usinage, la hiérarchie voudrait faire courir les travailleurs, qu’elle pousse à porter des charges lourdes à la main, la cadence étant impossible à tenir en utilisant les palans. Elle pousse aussi à accepter les heures supplémentaires, qui sont de fait obligatoires pour les intérimaires qui espèrent rester.

En maintenance, le sous-effectif règne, les pannes s’enchaînent et il faut régulièrement abandonner une réparation pour une panne plus urgente ailleurs.

Tout cela ne va pas sans réactions et, dans bien des ateliers, les travailleurs réclament des effectifs supplémentaires. La veille des vacances d’été, tous les travailleurs du montage du Moteur R s’étaient mis en colère et avaient cessé le travail durant une journée et demie. Ils avaient fait reculer la direction, qui avait rappelé onze travailleurs intérimaires. Le 25 septembre, toujours à cause du manque de personnel, la majorité des travailleurs de la Fonderie ont débrayé, se sont rassemblés pour écrire un cahier de revendications et réclamer des effectifs. Dans un atelier d’usinage, aux Bielles, les travailleurs du secteur des deux équipes se sont rassemblés. Ils voulaient dire à la direction ce qu’ils pensaient du comportement inacceptable d’un chef et de la productivité toujours plus importante.

Le plan de suppression d’emplois sur l’usine est effectif. Mais les travailleurs n’ont pas dit leur dernier mot .

CHU de Rouen (Seine-Maritime) :  Du mouvement dans le service de Réanimation médicale

Echo d'entreprise
07/10/2020

Le pic de la crise sanitaire du printemps a vu le personnel, face à l’urgence de la situation, accepter de travailler dans des conditions dégradées.

Face à la menace qui plane de nouveau, la direction voudrait bien le voir remettre ça !

Augmentation du nombre de lits en Réanimation médicale, sans le personnel formé correspondant, chamboulement des plannings et des horaires, menaces sur les repos et les congés, : la direction ne se refuse rien !

Heureusement, le personnel du service de la Réanimation médicale a dit : Non ! Un mouvement de grève s’est déroulé lundi 5 octobre et ne sera sûrement pas le dernier si la direction s’obstine, en Réa… ou ailleurs !

CHU Rouen (Seine-Maritime) :  Overdose de pommade !

Echo d'entreprise
08/09/2020

La direction a transmis à tout le personnel du CHU une invitation de la Région et de la Fédération Hospitalière de France pour assister à un concert de Barbara Hendrickx à Caen fin septembre.

Il s’agit paraît-il de récompenser les hospitaliers, auxquels ce concert est réservé, pour avoir fait face à l’épidémie de COVID 19. Toutefois seuls les 500 plus rapides à s’inscrire y auront droit.

On aimerait bien que tous ces braves gens cessent de vouloir organiser nos vacances et nos loisirs, et s’occupent plutôt de nous fournir les moyens de travailler dans des conditions acceptables.

CHU Rouen (Seine-Maritime) :  Agents doubles !

Echo d'entreprise
29/08/2020

Cet été, certains agents présents sur le planning, n’étaient pas là le jour dit. Après enquête on s’aperçoit qu’ils sont bien là, mais dans un autre service ou sur un autre quart.

C’est ce qui arrive quand, à force de mutualiser les équipes, les yeux des cadres se croisent et finissent par voir double.

Il n’y a que la direction pour croire qu’une mutualisation c’est une multiplication.