« Ce n’est pas à la population laborieuse de payer »06/03/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/03/magali-cauchois-le-havre_26677059_20200303182851.jpg.420x236_q85_box-32%2C0%2C568%2C301_crop_detail.jpg

Article de presse

Magali Cauchois, tête de liste au Havre : Que proposez vous en matière de politique fiscale ?

« Ce n’est pas à la population laborieuse de payer »

Illustration - « Ce n’est pas à la population laborieuse de payer »

 Les capitalistes aujourd’hui ne peuvent plus vivre sans l’argent public, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale. L’argent de nos impôts, qui devrait servir à l’éducation, à la santé ou à la construction de logements, est détourné par les capitalistes sous forme de commandes publiques, de dégrèvement d’impôts et d’aides diverses : disparition de l’impôt sur la fortune, 40 milliards de CICE en 2019, disparition des cotisations sociales versées par les employeurs pour les salaires jusqu’à 1,5 fois le Smic... La liste est interminable et elle creuse des trous béants dans le budget de l’État et de la Sécurité sociale. Les gouvernements de droite comme de gauche fabriquent ainsi des “ trous ”, puis s’attaquent ensuite aux retraites, aux allocations chômage ou au budget des services publics, en répétant qu’il n’y a plus d’argent et que les travailleurs vont devoir accepter les sacrifices.

C’est comme cela que les dotations de l’État envers les communes ont été fortement diminuées, sous le gouvernement Hollande, puis sous le gouvernement Macron/Philippe. Au Havre, c’est entre 4 et 5 millions de moins par an depuis 2014.

Pourtant, les municipalités continuent à être les vaches à lait des capitalistes en finançant des chantiers qui entretiennent la fortune des entreprises du bâtiment et des travaux publics. Même chose pour l’eau ou les ordures, permettant ainsi à une poignée de groupes capitalistes comme Véolia ou Suez environnement de devenir des multinationales immensément riches, grâce aux profits accumulés au fil des années aux dépens des villes et donc de leurs habitants. S’ajoute à cela la viabilisation de terrains ou la dépollution que les entreprises ne paient pas et les intérêts que les Villes doivent verser aux banques parce qu’elles sont endettées.

Ce n’est pas à la population laborieuse de payer les cadeaux faits aux grandes entreprises, et encore moins sous forme d’impôts déguisés comme les 4,8 millions d’euros par an que rapportent les stationnements payants de la ville.

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