Éric Moisan, enseignant et habitant de Neuville-lès-Dieppe, est candidat pour Lutte ouvrière. Il dévoile ses ambitions. 22/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/lutte-ouvriere-dieppe_26625378_20200221172302.jpg.420x236_q85_box-55%2C0%2C963%2C511_crop_detail.jpg

Article de presse

Une cinquième liste en lice à Dieppe, portée par Lutte ouvrière, pour les municipales 2020

Éric Moisan, enseignant et habitant de Neuville-lès-Dieppe, est candidat pour Lutte ouvrière. Il dévoile ses ambitions.

Illustration - Éric Moisan, enseignant et habitant de Neuville-lès-Dieppe, est candidat pour Lutte ouvrière. Il dévoile ses ambitions.

C’est le cinquième candidat au fauteuil de maire de Dieppe pour les municipales 2020. Éric Moisan, militant de Lutte ouvrière depuis 1991, enseignant au lycée Raymond-Queneau à Yvetot, habitant de Neuville-lès-Dieppe et Dieppois depuis six ans, répond aux questions de Paris-Normandie.

Votre liste est-elle entièrement constituée ?

Oui et elle est déposée. On va y retrouver des travailleurs, des employés, ce ne sont pas des carriéristes professionnels de la politique, mais des gens qui sont dans la précarité, qui travaillent dans les usines.

En quoi votre candidature est-elle nécessaire au regard de celle du maire sortant communiste, Nicolas Langlois ?

Je ne me présente pas contre Nicolas Langlois. L’objectif est de mettre en avant les intérêts des travailleurs, face au chômage, à la précarité, à ce qui fait des ravages dans la société. Il y a deux camps dans la société, et on l’a vu avec la mobilisation contre la réforme des retraites, il y a le gouvernement et le grand capital au-dessus de lui, et les grévistes qui représentent le camp des travailleurs. Les municipales sont, dès lors, un moyen de continuer cette contestation et d’utiliser cette occasion pour mettre en avant le camp des travailleurs.

Sur le plan local, quel regard portez-vous sur l’action du maire sortant ?

Le problème, à la base, c’est le chômage, les bas salaires, la précarité... Le principal responsable, c’est le grand patronat. Les travailleurs de Dieppe le paient lourdement ; c’est face à ces capitalistes que nous nous présentons, et face au gouvernement qui baisse les subventions aux collectivités locales qui se retrouvent étranglées, avec un budget contraint.

Vous étiez déjà tête de liste en 2014, vous aviez fait alors 1,85 %, quelle analyse faites-vous de ce résultat ?

Il y a le score, mais il y a surtout le fait que nous avons pu nous adresser à des milliers de travailleurs dieppois à travers à campagne. On veut offrir des perspectives à cette colère qui existe.

Comment allez-vous faire campagne ?

Avec des distributions de tracts à l’entrée des usines, en allant à la rencontre des gens, et nous organisons une réunion publique le mercredi 11 mars à 18 h 30, à la salle annexe de la mairie.

Vous portez beaucoup de problématiques générales et nationales, mais les Dieppois vont aussi voter pour des questions locales. Par exemple quelles sont vos idées pour l’aménagement du front de mer de Dieppe ?

Il faut que ce soit les travailleurs qui s’expriment sur ce sujet. L’idée c’est que ce soit eux qui aient un maximum de contrôle sur ce sujet.

Ce serait un mode de fonctionnement d’une municipalité pour vous ?

Oui, dans tous les aspects de la vie sociale, une mairie Lutte ouvrière s’appuierait sur les travailleurs, elle prendrait fait et cause pour les locataires menacés d’expulsion, fait et cause pour les grévistes, les travailleurs se sentiraient vraiment chez eux, ce serait un point d’appui pour leur combat, une sorte de démocratie ouvrière, tous les choix seraient soumis aux travailleurs, à travers les syndicats, les associations, lors de réunions...

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