Municipales 2020. À Oissel, Pascal Le Manach repart au combat pour Lutte ouvrière25/02/20202020Presse/medias/articlepresse/images/2020/02/Photo_PLM_article_PN.jpg.420x236_q85_box-55%2C0%2C963%2C511_crop_detail.jpg

Article de presse

Paris Normandie

Municipales 2020. À Oissel, Pascal Le Manach repart au combat pour Lutte ouvrière

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Pascal Le Manach, 53 ans, candidat de Lutte ouvrière. (Photo DR)

Pascal Le Manach (LO) repart en campagne pour les municipales à Oissel. Il avait déjà été élu en 2008 et s’était représenté, sans succès cette fois, en 2014. Oissel. Candidat en 2008 où il avait obtenu un siège qu’il avait ensuite perdu en 2014, le militant de Lutte ouvrière retourne au combat.

Delphine LETAINTURIER

« C’est une liste composée d’ouvriers, d’employés, de cheminots, d’agents hospitaliers, de chauffeurs, de femmes au foyer, de chômeurs, de retraités, de travailleurs de différentes origines » que mène, sans surprise, Pascal Le Manach, candidat de Lutte ouvrière pour les élections municipales à Oissel. Lui-même ouvrier chez Renault Cléon, il repart au combat dans la ville de 12 000 habitants où il réside et où il a déjà été élu. C’était en 2008, sa liste avait obtenu un siège en totalisant 5,73 % des suffrages. Il avait perdu son fauteuil six ans plus tard, en 2014, en réalisant cette fois moins de 5 % des voix (3,42 %). « Il y avait beaucoup de listes il y a six ans », souligne-t-il. Cinq en effet, soit une de plus qu’en 2008. À peine trois semaines avant le premier tour de scrutin, Pascal Le Manach n’est que le deuxième candidat à se signaler après le maire sortant PCF Stéphane Barré.

« Les yeux et les oreilles des classes populaires »

L’équipe de sa liste baptisée « Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs », représente, selon lui, réellement les travailleurs de la ville. Et les retraités qui ne sont pas oubliés. « Tous nos candidats savent ce que veut dire vivre des fins de mois difficiles. De plus en plus d’habitants travaillent en intérim, à temps partiel imposé, sont au chômage voire au RSA, estime le candidat de LO. Une commune dirigée par des révolutionnaires pourrait être un point d’appui pour organiser, avec les travailleurs, leurs combats. Tout au moins, des élus de Lutte ouvrière pourraient être les yeux et les oreilles des classes populaires. »

Sur sa liste, à la deuxième place, figure Valérie Foissey, aide-soignante au CHU. « C’est elle qui avait interpellé le Président Macron quand il est venu en visite », situe Pascal Le Manach. En troisième position : Christophe Solal (électromécanicien).

Viennent ensuite sur la liste : Angélique Harel (agent de services hospitaliers), Olivier Miclot (opérateur de production), Florence Legrip (factrice), Sylvain Grenier (agent de maîtrise), Brigitte Benoist (agent de propreté), David Le Creps (cheminot), Isabelle Giot (hôtesse de caisse), Patrice Lujan (retraité de l’automobile), Fatiha Slimani (sans profession), Ba Diop (cadre), Laurence Latimier (auxiliaire de puériculture), Amadou Niang (agent de sécurité), Monique Jourdainne (retraitée du privé), Bernard Boutigny (retraité de l’automobile), Laëtitia Auraujo Da Costa (directrice en centre de loisirs et périscolaire), Bruno Police (ouvrier de l’automobile), Aminata N’Diaye (mère au foyer), Jacques Bernasconi (conseiller de vente), Stéphanie Dourlen (mère au foyer), Ludovic Cronier (chauffeur livreur poids lourd), Patricia Bernasconi (technicienne de surface), Noël Masseron (contrôleur qualité), Cécilia Hublet (mère au foyer), Christophe Lebas (artisan), Christiane Legrand (femme de ménage), Christophe Cid (monteur en chapiteaux), Christine Heullant (employée retraitée), Olivier Brard (chauffeur livreur), Corinne Pitrel (secrétaire travaux publics), Frédéric Gobing (chauffeur poids lourd), Fatima Challal (femme au foyer), Didier ratel (électricien de l’industrie automobile).

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