Brève

Hôpitaux de Limoges

En colère, épuisé… mais prêt à continuer la lutte

Hôpitaux de Limoges : En colère, épuisé… mais prêt à continuer la lutte
En colère, épuisé… mais prêt à continuer la lutte

Vendredi 14 février 2020 une nouvelle journée d’action des hôpitaux était appelée par les syndicats et le collectif inter hôpitaux.

Environ 300 agents hospitaliers (soignants, médecins, techniques, administratifs…) et des usagers se sont rassemblés devant le CHU de Limoges à l’appel des syndicats et du collectif inter hôpitaux. Des hospitaliers de Saint Junien, du CH Esquirol, de Bellac étaient là aussi.

Plusieurs témoignages décrivent les conditions de travail : Au service de radiologie il manque 10 manipulateurs radio alors que comme l’explique une collègue du service « les jeunes qui sont embauchés n’ont que des contrats précaires donc ils partent dans le privé où ils ont 200 à 300 € en plus sur la fiche de paye » Les brancardiers doivent souvent « brancarder 30 à 40 patients par jour alors que le maximum devrait être de 24 » ! En néphrologie un médecin quitte le service ce jour « c’est un vrai problème » témoigne une soignante.

Une infirmière du CH Esquirol explique qu’une infirmière d’un service de psychiatrie d Thouars est décédée suite à des coups de couteaux donnés par un patient « même si on n’a pas encore beaucoup d’information, il est certain que le manque de personnel nous met en danger au quotidien »

Pour les services techniques ce n’est pas mieux, un agent explique « il y a de plus en plus d’entreprises privées qui interviennent, mais le coût est quasi le double, il faut aussi des effectifs supplémentaires dans les services techniques »

Et tout le monde s'est retrouvé dans le hall pour interpréter une chanson écrite par des médecins sur ce qu’est devenu l’hôpital sur l’air de « toute la musique que j’aime » !

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