Une quarantaine de travailleurs sociaux du département de la Charente font grève. Il manque des effectifs – 8 postes sur 22 sont des départs non remplacés. Les arrêts-maladies ne sont pas compensés. Par ailleurs les contractuels n’ont pas de primes, et leurs salaires sont bas – autour de 1 300 euros à peine alors qu’ils ont les mêmes responsabilités. « On n’arrive plus à accompagner le public en difficulté », dit un syndicaliste.
Les ressources des départements sont réduites à la portion congrue par l’État, qui réserve ses milliards aux grandes entreprises capitalistes. Et les service publics, comme le sort des travailleurs sociaux, ne cessent de se dégrader – ce qu’acceptent au fond les politiciens qui les dirigent.
Il faut au contraire plus d’argent pour les besoins sociaux, en prenant sur les subventions et les profits des grandes entreprises.