Charente : Une rentrée scolaire aggravée par la suppression des « emplois aidés »05/09/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Charente

Une rentrée scolaire aggravée par la suppression des « emplois aidés »

Écoles : « une rentrée explosive » dit le maire LR d’Angoulême, « nous sommes dans la mouise » dit le maire de la petite commune de Marillac-Yvrac. Aux difficultés habituelles de la rentrée, comme les interrogations sur le maintien ou non de certaines classes, s’est ajoutée cette année la disparition soudaine des « emplois aidés ». Certaines communes ont transformé ces emplois (mais une partie seulement) en CDD. D’autres communes, les plus modestes, notamment en zone rurale, effectuent une rentrée dans une confusion totale, au point de ne pas pouvoir assurer le repas des enfants, ou d’interrompre le ramassage des élèves par les bus scolaires, comme c’est le cas à Montembœuf.

Dans beaucoup d’écoles, le temps d’activits périscolaires (TAP) disparaît soit immédiatement, soit après les vacances de Noël. Les enfants seront placés en garderie, un point c’est tout.

La semaine de quatre jours et demi (avec école le mercredi matin) qui entraîne des frais supplémentaires d’animation sera abandonnée, prévoient nombre de maires.

Loin de la  « rentrée en musique » voulue par le gouvernement Macron, on a parfois le chaos, toujours de nouveaux coups contre l’école publique, et l’aggravation de la situation de travailleurs rejetés brutalement.

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