pour Lutte ouvrière, « la maison brûle » 27/05/20212021Presse/medias/articlepresse/images/2021/05/Jacqueline_Uhart_et_Guillaume_Perchet._c_Lutte_Ouvriere.jpg.420x236_q85_box-147%2C0%2C579%2C243_crop_detail.jpg

Article de presse

Régionales

pour Lutte ouvrière, « la maison brûle »

Illustration - pour Lutte ouvrière, « la maison brûle »

Extraits :

Le candidat pointe la crise économique engendrée par la crise sanitaire. Il estime que « cette société, c’est une impasse », que « la crise sanitaire et économique en est une nouvelle manifestation ». Qu'il « y a cent mille morts et ce n’est pas fini, il y a des centaines de milliers d’emplois supprimés dans les entreprises, et là non plus, ce n’est pas fini».

« Ici dans la région, notamment au Pays Basque, ce sont des centaines d’emplois qui ont disparu, notamment dans l’aéronautique » pointe-t-il. Je pense à Lauak à Hasparren, et à Turbomeca qui a viré ses intérimaires et ses sous-traitants pendant la crise. Et puis à côté de ça, il y a Safran, qui possède Turbomeca, qui annonce des bénéfices. Safran annonce près de 400 millions d’euros de bénéfices… ».

Les travailleurs, variable d'ajustement

Lutte ouvrière préconise de prendre sur les fortunes accumulées pour répartir le travail, en maintenant un salaire à tous. Pour le parti, les élections sont une occasion d’affirmer qu’« il faut ces mesures de salut public » : « Les travailleurs font fonctionner la société, ils font tourner les hôpitaux, les usines, les écoles, les crèches, nous on pense que ce sont eux qui doivent la diriger » analyse Guillaume Perchet. « On voit que le système est une faillite pour notre classe de travailleurs, qui sont la variable d’ajustement. L’argent déversé d’en haut, le « quoiqu’il en coûte de Macron, ça a servi à sécuriser les fortunes des plus riches ».

Le candidat engage les électeurs à voter Lutte ouvrière aux élections régionales « pour dénoncer ça » : les élections ne changent pas le système. Les consciences doivent progresser : « on ne discute pas de la couleur du papier peint quand la maison brûle. Or elle brûle pour les travailleurs. Le problème pour nous, c'est que le système capitaliste est en faillite. Tant que l’on n'impose pas notre contrôle sur l’économie, on ne s’en sortira pas. Le pouvoir, on l’obtiendra en se battant collectivement. »

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