Clinique Bonnefon d’Alès (30) : Les employés en grève pour des embauches28/01/20222022Brèves/medias/breve/images/2022/01/Greve_Bonnefon_Ales.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1599%2C899_crop_detail.jpg

Brève

Clinique Bonnefon d’Alès (30)

Les employés en grève pour des embauches

Illustration - Les employés en grève pour des embauches

Cette clinique, qui compte 168 salariés, fait partie du groupe ELSAN numéro deux français de la santé privée qui regroupe 137 hôpitaux et cliniques en France, et a réalisé quelques deux milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2020, en pleine crise sanitaire. Du côté des soignants, les conditions de travail se sont dégradées et l’épuisement monte. La direction prend le prétexte de la crise sanitaire pour demander toujours plus d’efforts de la part des travailleurs. Les absents ne sont pas remplacés et le manque de personnel se fait cruellement sentir dans certains services. Sans parler des salaires qui sont loin de suivre la progression des bénéfices du groupe. Le personnel alerte la direction sur ces conditions intenables pour eux, et dangereuses pour les patients mais... « Les profits d'abord » !

Dans ce contexte, les syndicats FO et CGT ont porté à la direction, le 21 janvier dernier, une série de revendications dont des embauches, sans que celle-ci ne réagisse. Les soignants ont donc décidé d'appeler à une grève à partir du mercredi 26 Janvier. Une centaine de personnes, dont une quarantaine de salariés de Bonnefon, se sont retrouvées devant la clinique. Les pompiers d’Alès, en grève également, sont venus apporter leur soutien, ainsi que du personnel de l’hôpital, des cheminots et des salariés de Merlin Gerin.

Comme le soulignait une soignante lors des prises de parole sur le parvis de la clinique : « il s’agit de la première grève à la clinique Bonnefon ». Les travailleurs refusent de se laisser intimider, quatre d'entre eux se retrouvant également sanctionnés. Les soignants s'opposent à tous les reculs imposés par la direction, demandent la levée de toutes les sanctions et réclament de quoi soigner dignement les malades avec des moyens humains suffisants. Vive leur lutte !

 

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