Hérault : L'hôpital malade du capitalisme25/05/20222022Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Hérault

L'hôpital malade du capitalisme

          Partout dans l’Hérault, les services hospitaliers sont débordés, à Sète, on parle de fermer les urgences plusieurs nuits par semaine, faute de personnel. À la polyclinique Sainte Thérèse de Sète, 80% du personnel était en grève le 10 mai dernier. Le 17 mai, c’est une cinquantaine de travailleurs des Urgences de l’hôpital de Béziers qui étaient en grève pour réclamer une augmentation des effectifs et protester contre la dégradation des conditions de travail. Ce sont déjà des heures d’attente pour les patients et avec l’approche des congés d’été, cela ne peut que s’aggraver. La nuit, comme il n’y a pas de brancardier ni d’agent d’entretien (ASH), ce sont des aides-soignants qui doivent brancarder et effectuer le ménage en plus de la prise en charge des patients.

          Pour les grévistes, il faut embaucher d’urgence deux infirmiers, deux aides-soignants et un brancardier alors la proposition de la direction d’un demi-poste d’infirmier est loin du compte.

          Au CHU de Montpellier, les syndicats estiment qu’il va manquer cet été, 300 postes d’infirmiers et 170 postes d’aides-soignants et 20% des lits sont d’ores et déjà concernés par une fermeture. Une journée de mobilisation est prévue le 7 juin au départ du CHU.

          Partout, le personnel hospitalier fait face aux mêmes problèmes et partout les directions ont les mêmes méthodes, imposer des heures et des tâches en plus au personnel déjà débordé. Toutes les promesses du « quoi qu’il en coûte », ou du Ségur de la santé ne sont que du vent, face à l’urgence c’est bien l’exemple des grévistes de Béziers ou de Sète qu’il faut généraliser.

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