Marignane : Airbus Helicopters : Travailler dur et dire merci : non08/07/20202020Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Marignane : Airbus Helicopters

Travailler dur et dire merci : non

Dés la mi-mai le PDG d'Airbus, Guillaume Faury, puis le PDG d'Airbus Helicopters, Bruno Even, d'annoncer la couleur : « Ça va mal, vous allez devoir travailler dur ». « Oui mais là, ça va vraiment mal ». Le ton était donné !

Les prévisions pour les fabrications des hélicoptères civils sont peu affectées, de même que le travail d''entretien nécessaire des appareils. Quant aux commandes des hélicoptères de combat vendus à l'armée mais aussi aux différents pays en guerre, elles se maintiennent, compte tenu des multiples foyers de conflits dans ce monde.

Contrairement aux sites de fabrication d'avion,  l'usine n'est pas touchée par les réductions drastiques de travailleurs, mais il faudra, selon  la direction qui en profite, accepter des sacrifices : ce sera un certain nombre de samedis travaillés, les nuits, la récupération des jours de fermeture pour confinement, le gel des salaire, la non embauche des apprentis, les suppressions de lignes de bus, etc et surtout se taire! En clair, ne vous croyez pas privilégiés.

Le pire c'est que dans la foulée un grand nombre d'intérimaires et de CDD ne sont pas repris. Une partie des sous-traitants est touchée et en partie dégagée du site de Marignane. La direction demande des efforts considérables aux travailleurs en fixe ; même si cela semble être accepté, il n'en reste pas moins qu'une minorité se sent solidaire des travailleurs du groupe avion ainsi que des intérimaires et sous-traitants jetés à la rue.

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