Bouches-du-Rhône

Caisse d'Allocations Familiales : la colère du personnel

Brève
24/05/2012

Depuis le 9 mai, les employés de la CAF des Bouches-du-Rhône sont en grève une heure par jour, et depuis le 22 mai une partie du personnel est en grève totale.

Depuis des années, leurs conditions de travail se dégradent, et l'accueil des allocataires avec. Les départs en retraite ne sont pas remplacés, des antennes et des lieux d'accueil sont fermés ou voient leurs horaires d'ouverture réduits.

Actuellement, 58 000 dossiers sont en souffrance, dont 500 datant du mois de février. Cela place les allocataires dans des situations impossibles, alors que le chômage augmente et que les aides de la Caf deviennent de plus en plus vitales pour ceux qui les perçoivent.

Oui, il est plus qu'urgent d'embaucher le personnel nécessaire dans les services publics vitaux pour la population !

Aubagne

Hôpital : de plus en plus utile et menacé

Brève
24/05/2012

L'activité de l'hôpital public d'Aubagne a augmenté de 4,5% en 2011, et ses services sont indispensables à la population du secteur : maternité, réanimation, pédiatrie, gériatrie, etc.

Mais le même hôpital est sous la dépendance des banques, qui refusent de lui prêter les sommes nécessaires à son fonctionnement. Ainsi, les ascenseurs vieux de 40 ans ne pourront être remis aux normes, certains équipements médicaux de base (oxygène au lit des patients) ne pourront être remplacés. Les fournisseurs sont payés de plus en plus en retard (huit mois actuellement), et même la paye des personnels serait menacée.

Les services publics les plus essentiels tels que la santé n'ont pas à être sous le contrôle des banques, les mêmes qui pompent les revenus de l'État depuis des années. L'argent de la collectivité doit les financer, en prenant ce qui est nécessaire sur l'argent des capitalistes !

Gémenos (13)

Fralib : Montebourg ou l’imagination au pouvoir !

Brève
24/05/2012

Voici ce qu' Arnaud Montebourg, ministre du « Redressement productif », préconise au sujet de la fermeture de l'usine Fralib ( conditionnement de sachets de thé) à Gémenos : Unilever, dont dépend l'existence des 182 salariés de Fralib, doit mettre « de l'eau dans son vin », et le ministre ajoute qu'il faut trouver « une solution imaginative qui permette, sans préjudice pour Unilever, de préserver un outil industriel ».

En la matière, le grand patronat n'a guère d'imagination : il empoche toutes les aides de l'État, puis licencie pour augmenter ses profits et accroître la charge de travail sur les autres salariés. Alors, les intérêts des travailleurs ne passeront justement que par le « préjudice » des requins du grand capital : interdire les licenciements et prendre sur leurs profits.

C'est bien la seule solution imaginative que le trust Unilever mérite.

Marseille

8 mai 1945

Brève
07/05/2012

À Marseille, la commémoration du 8 mai 1945 a lieu au Fort Saint-Nicolas, l'ancien cantonnement de la Légion Étrangère.

Hasard malheureux ! En effet, le 8 mai 1945 et la Légion Étrangère sont tristement célèbres en Algérie, et plus particulièrement à Sétif et Guelma.

À la suite d'une manifestation demandant la prise en compte des revendications de ceux qui étaient appelés les "indigènes", la répression fut terrible. Des milices de petits blancs, les troupes de la gendarmerie, la Légion Étrangère et les tirailleurs d'Afrique noire se livrèrent à de terribles massacres.

Le 8 mai 1945 n'est pas seulement le 8 mai de la victoire mais aussi le 8 mai de Sétif, de Guelma et de ses milliers de morts !

GEMENOS

Les travailleurs de Fralib et les tribunaux

Brève
23/04/2012

En novembre 2011, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence avait annulé le plan de la direction de Fralib. Le tribunal avait estimé que les propositions d'Unilever via Fralib, n'étaient "pas sérieuses".

Revenu à la charge, le Groupe Unilever a obtenu, le 20 avril, du juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Marseille, qu'il valide le dit " plan de sauvegarde de l'emploi" et qu'il se prononce pour la fermeture du site.

Ce qui a été dit en faveur des travailleurs peut-il être ainsi aussi facilement défait ?

Peut-être, car les tribunaux vont, avec ce jugement, permettre à Unilever de vendre les terrains, fermer le site et jeter à la rue une centaine de salariés qui n'ont que leur salaire pour vivre... Le groupe Unilever (4,6 milliards de profits en 2011) a pourtant largement les moyens de permettre à l'usine Fralib de poursuivre son activité.

Pour protéger leur emploi, les travailleurs ne peuvent pas compter sur les tribunaux. L'interdiction des licenciements est une urgence.