Marseille

21°C pas sûr, mais sûrement pas le mercredi

Brève
10/02/2012

La mairie prétend qu'en ces périodes de grand froid, la température des écoles est maintenue à 21°C. Ce n'est pas sûr du tout, mais sûrement pas le mercredi.

En effet, cela fait trois ans que les écoles ne sont plus chauffées le mercredi, le jour où le personnel des écoles, les "tatas", travaillent et nettoient pour que les enfants retrouvent une école propre. En plus, le ménage risque de se faire souvent sans eau chaude.

Ces économies de chauffage sont faites sur la santé de celles qui triment, qui nettoient, qui lavent et qui aident les enfants dans les écoles. Et elles ont mille fois raison de protester et de dénoncer les conditions qui leur sont faites.

Marseille Provence

La rue, comme logement

Brève
06/02/2012

Le grand froid s'abat sur la région, alors que des familles entières sont à la rue et n'ont pas de toit. Les autorités ont ouvert des gymnases pour permettre à ces familles d'avoir au moins un toit provisoirement.

Il y a plusieurs milliers de places d'hébergement d'urgence occupées par des gens qui n'ont plus de chez soi. Heureusement cela permet, on l'espère, de sauver du froid quelques milliers de personnes. Mais cela ne résout pas le problème des mal logés ou pas du tout logés.

À Marseille, il existe des logements vides et d'immense espaces de bureaux inoccupés, appartenant à des grands groupes comme ATEMI, ANF, ou autre requins de l'immobilier, autour de la rue de la République, par exemple, qui veulent louer très cher leurs biens.

Qu'est-ce qui empêche les autorités, le préfet, le maire d'en réquisitionner une partie, même temporairement, de verser un loyer raisonnable et cela afin de donner un toit à ceux qui n'ont que la rue comme logement ?

Rien ni personne, si ce n'est la défense de la propriété privée qui est le socle de cette société. Et vouloir changer cela, vouloir donner un toit à ceux qui n'en ont pas, nécessite de se battre contre cette société et tout son ordre social.

Marseille

Profits très privés, charges et devoirs aux bons soins du public...

Brève
01/02/2012

Dans sa publicité, "numericable" prend les engagements suivants : "Vous accompagner pour la découverte et l'usage de la technologie, et rester à l'écoute de vos besoins à chaque instant." Bravo !

Mais en tout cas, pas à l'écoute des habitants du 10° arrondissement de Marseille.

En effet, cela fait des mois et des mois qu'ils essaient de se faire entendre de ce n°1 du câble : les habitants se plaignent des armoires techniques jetées ouvertes à terre déversant leurs entrailles électriques, câbles sous tension sans aucune protection.

Sur le Bd Icard, par exemple une armoire encore branchée gît sur le trottoir. En face du collège de Pont-de-Vivaux, une armoire aux portes béantes montre ses câbles encore sous tension...

Les CIQ du 10° en ont même fait une vidéo, alerté les élus. Rien n'y fait : "numericable" est aux abonnés absents.

Quand il s'agit de ramasser les profits, "numericable", fondé par la "Lyonnaise des eaux", répond présent, mais laisse aux bons soins des services publics la charge de nettoyer ses déchets.

IBM Sophia-Antipolis (06)

Zen, mais au sommet

Brève
24/01/2012

Les travailleurs d'IBM Sophia Antipolis ne savent ni où ils iront travailler, ni même s'ils seront tous gardés, mais les hauts dirigeants d'IBM n'ont pas les mêmes soucis.

Ils économisent sur tout... sauf sur la prime de 170 millions d'euros que vient de recevoir le PDG d'IBM Monde, Sam Palmisano.

IBM Sophia-Antipolis (06)

Va et vient

Brève
24/01/2012

Cette année, la direction d'IBM a le projet d'envoyer tous les salariés de Sophia Antipolis à la Gaude, à 30 km de là. L'an dernier, elle avait tenté l'opération en sens inverse, de la Gaude à Sophia.

Ce qui est sûr, c'est que cette grande entreprise considère ses salariés comme des pions, juste bons à déplacer d'une case à l'autre, sans égard pour la fatigue, les trajets supplémentaires, et les frais occasionnés.

L'année dernière, les travailleurs de la Gaude avaient réussi à faire capoter le projet de leur direction. Aujourd'hui, ceux de Sophia sont déterminés à faire de même, et ils l'ont montré en manifestant très nombreux mardi 17 janvier.