Lutte Ouvrière. Le parti trotskyste se lance dans la bataille pour faire passer ses mots d'ordre. Interdiction des licenciements, partage du travail et hausse des salaires au programme.22/10/20152015Presse/medias/articlepresse/images/2015/10/Capture_la_marseillaise_22_10_2015_0.JPG.420x236_q85_box-0%2C4%2C593%2C337_crop_detail.jpg

Article de presse

La Marseillaise

Lutte Ouvrière. Le parti trotskyste se lance dans la bataille pour faire passer ses mots d'ordre. Interdiction des licenciements, partage du travail et hausse des salaires au programme.

Illustration - Lutte Ouvrière. Le parti trotskyste se lance dans la bataille pour faire passer ses mots d'ordre. Interdiction des licenciements, partage du travail et hausse des salaires au programme.
Isabelle Bonnet (LO) veut faire entendre la colère populaire en Paca Isabelle Bonnet entourée des têtes de listes départementales de Lutte ouvrière. Photo L.P Isabelle Bonnet, enseignante et tête de liste régionale le martèle : « Dans ces élections, Lutte ouvrière veut faire entendre le camp des travailleurs ». Pour elle et ses camarades têtes de liste départementales*, l’enjeu des régionales ne se situe pas dans la mise en débat de propositions pour l’institution. Il s’agit plutôt pour Lutte ouvrière, de faire valoir ses mots d’ordre nationaux « nous voulons interdire les licenciements, imposer le partage du travail, augmenter les salaires. Il y a de l’argent pour ça. Les grandes entreprises ont renoué avec les bénéfices. 40 milliards d’euros pour le seul premier semestre 2015 ! », insiste la candidate trotskyste. Isabelle Bonnet ne veut pas que « l’électorat populaire en soit réduit à s’abstenir ou à voter pour des candidats qui l’écœure ». Pour elle, l’affaire Air France est révélatrice du climat politique et social. « Ils nous disaient que la lutte des classes n’existait plus. Et bien on a vu la fracture entre ceux qui relayaient la voix du patronat dans les grands médias et ceux, comme nous, qui relayaient les petites voix, celles des salariés », indique-t-elle avant d’affirmer « on souhaite que ces coups de colère se multiplient et permettent aux travailleurs de prendre conscience de la force qu’ils représentent. » Selon Isabelle Bonnet, le vote Front national qui séduit une partie du monde ouvrier est une erreur : « Le FN, c’est comme les autres partis en pire, avec en plus le poison du racisme et de la xénophobie qu’il véhicule. » Les candidats de Lutte ouvrière voient dans la progression du vote FN, un témoignage de la « désorientation » qui gagne du terrain dans les milieux populaires. « Les gouvernements de gauche, le PS et le Parti communiste d’ailleurs qui prétendaient incarner les revendications du monde ouvrier et qui les ont traînées par terre quand ils étaient au pouvoir, ont aussi une responsabilité dans l’écæurement qui s’exprime », estime Isabelle Bonnet, qui ne souhaite pas prendre position sur un second tour où l’extrême droite serait en situation de l’emporter. La tête de liste place son action « dans la perspective communiste pour changer cette société où le parasitisme de la finance » atteint des sommets. Elle sera le 27 novembre au château des fleurs à Marseille, au côté de Nathalie Arthaud porte-parole nationale de Lutte Ouvrière pour le réaffirmer. Léo Purguette Dernière modification le jeudi, 22 octobre 2015 11:2

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