Lutte ouvrière. Réunion publique dans le Var hier avec Isabelle Bonnet. 14/12/20152015Presse/static/common/img/contenu-min.jpg

Article de presse

La Marseillaise Var

Lutte ouvrière. Réunion publique dans le Var hier avec Isabelle Bonnet.

Contre les ennemis des travailleurs

 

La campagne du premier tour des élections régionales s’achève aussi pour Lutte ouvrière (LO). Et c’est du côté de Toulon que se tenait l’une des dernières réunions publiques. Jeudi soir, Renée Defrance, tête de liste varoise, recevait Isabelle Bonnet, son homologue qui porte la liste PACA, dans le Foyer de la Jeunesse, proche de la place d’Armes.

Satisfaite de la fréquentation, Renée Defrance s’est aussi montrée consciente de la place occupée par son parti politique à la veille du scrutin. « Nous sommes à contre-courant du cirque provoqué par les actes barbares à Paris », estime-t-elle. Dénonçant « l’union sacrée bidon », la militante inépuisable regrette le virage pris « sous prétexte de lutte contre le terrorisme » : « C’est la lutte contre les mouvements revendicatifs des travailleurs qui est visée, alors que sont autorisés les marchés de Noël… »

« Le capitalisme mettra le feu aux poudres »

Avec Isabelle Bonnet, les membres de LO ont donc développé une nouvelle fois leurs traditionnels thèmes de campagne, avec toujours la prise de position en faveur des travailleurs « contre ceux qui soutiennent la bourgeoisie ». Parmi ces « ennemis », figurent « la droite et l’extrême droite », mais aussi « la politique menée par le gouvernement ». Et au-delà, c’est le système capitaliste qui est une nouvelle fois au centre du viseur de Renée Defrance : « C’est le capitalisme qui est responsable de toutes les misères du monde, l’action des travailleurs renversera ce système ».

La confiance face à ce futur "grand soir" tient, selon la militante LO, au fait que « le grand patronat prendra un jour la décision qui mettra le feu aux poudres ». « Les attaques de la bourgeoisie vont un jour faire déborder le vase, et le travailleur, qui fait tourner l’économie, se révoltera. On n’obtiendra pas ce renversement dans les urnes, mais par les luttes ».

Des témoignages et autres interventions ont émaillé la soirée autour des questions du public dans la salle. Notamment ce récit d’un travailleur, qui « bosse douze heures par jour » alors que « des centaines de jeunes chômeurs ne trouvent pas de boulot ». « Pendant ce temps, nous, on se crève au travail… »

R.A.

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