jeu
22
oct.

Réunion publique

Salle du Courtil Brécard à Saint-Nazaire,

à 17h45

Face à la crise du capitalisme, quelles perspectives pour la classe ouvrière ?

En quelques mois, en France, le grand patronat a détruit plus de 700 000 emplois. À Auchan, Michelin, Renault, Airbus, Sanofi… la liste des plans de suppression d’emplois s’allonge chaque jour.

À l’annonce de la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune, les politiciens, jusqu’à Le Maire, ministre de Macron, et Bertrand, ancien ministre de Sarkozy, ont fait mine de s’insurger : « une trahison », « un assassinat » disent-ils. Mais que proposent-ils ? La même politique : remettre des millions sur la table pour convaincre Bridgestone de rester. En somme : arroser encore et toujours le grand patronat.

La gauche et les dirigeants syndicaux n’ont rien d’autre à proposer. Ils parlent de « contreparties », « d’engagements », de « nationalisations » parfois, mais se voient, eux aussi, jouer les conseillers du grand patronat, pour « réindustrialiser » ou « relocaliser ». C’est une tromperie. Tant que le grand patronat restera le maître, il fera ce qu’il voudra.

Alors, que faire ? Sommes-nous impuissants ? On le sera tant que l’on pensera que les actionnaires et la bourgeoisie sont nécessaires. Mais les travailleurs n’ont pas besoin d’eux, ils sont parfaitement capables de diriger. Ils n’ont aucune raison de se soumettre à un système capitaliste aussi décadent que nuisible, incapable ne serait-ce que d’assurer à tous un emploi et un salaire dignes. Il n’y a pas à replâtrer un tel système, les travailleurs doivent se donner l’objectif de le renverser.

Discutons-en !

Salle du Courtil Brécard, allée Billie Holiday (face à l’école Chateaubriand de St-Marc)

 

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