Colère après le décès d’un jeune tué par un policier

Mardi 3 juillet dans le quartier du Breil à Nantes, un jeune a été tué par un policier d’une balle tirée dans le cou, alors qu’il tentait d’échapper en voiture à un contrôle. La colère de nombreux jeunes du quartier s’est exprimée par des jets de cocktail molotov, l’incendie de voitures et de locaux et commerces, et s'est étendue à d'autres quartiers comme les Dervallières et Malakoff.

De nombreux habitants, tout en déplorant ces destructions, comprennent l’exaspération de ces jeunes. Un millier d'entre eux ont manifesté ce jeudi pour protester contre l'attitude de la police. Même quand les logements sont réhabilités, derrière les façades, la misère et l’absence de perspectives sont toujours là. Quant à la présence massive de la police censée "sécuriser" les quartiers, on en voit le résultat. La maire socialiste a déclaré dans Ouest-France vouloir « ne pas réserver la transition écologique à l’île de Nantes ». Mais cela n’offrira pas pour autant les emplois correctement rémunérés qui manquent aux habitants des quartiers populaires.