Débrayages sur les trois sites de Loire-Atlantique

Depuis le 1er janvier 2022, Airbus Atlantic regroupe 14 sites industriels dans le monde, qui appartenaient jusque là à Airbus ou en étaient filiale à 100 % comme Stelia Aerospace. Les 13000 salariés de cette entreprise assurent la conception et la fabrication de tout ce qui compose la structure d’un avion : fuselage, ailes, nacelles de réacteurs…

En Loire-Atlantique Airbus Atlantic regroupe les deux sites de production ex-Airbus, celui de Nantes et celui de Montoir de Bretagne (près de Saint-Nazaire) auquel s’ajoute l’ex-Stelia Aerospace de Saint-Nazaire. Cette nouvelle entreprise compte 6 500 salariés dans le département.

À peine créée, la nouvelle direction d’Airbus Atlantic n’a pas traîné pour annoncer ses premières attaques. Lundi dernier 17 janvier, les salariés du site de Montoir ont débrayé spontanément pour refuser de travailler 30 min de plus par semaine pour les équipes et 1h30 en ce qui concerne la régulière, sans compensation financière. Ils réclament aussi le retour de la « souplesse » (la possibilité d’embaucher et débaucher dans une plage d’horaire et non pas à heure fixe). A l’appel de la CGT, les débrayages se succèdent regroupant jusqu’à 600 salariés, essentiellement ceux de la production.

Mercredi, à l'appel de la CGT, Ils ont été rejoints dans ces débrayages par les salariés d’Airbus Atlantic Saint-Nazaire et jeudi par ceux d’Airbus Atlantic Nantes.

Ceux qui ont participé étaient contents d’avoir réagi collectivement à ces attaques qui en annoncent d’autres. En effet, personne n’est dupe du fait que l’opération Airbus Atlantic n’est qu’une mise en sous-traitance d’une part importante de la production de tous les Airbus avec dégradation des conditions de travail à la clé.