Des caméras ne remplacent pas la présence humaine

Vendredi dernier, le conseil municipal de Nantes a voté l’installation dans un an de 97 caméras de surveillance dans la ville. Pourtant, les statistiques montrent qu’elles ne permettent de repérer qu'à peine 3 % de la délinquance sur la voie publique et, surtout, elles ne peuvent pas intervenir en cas de problème.

Cela représente quand même 540 000 euros d’investissement pour la ville ; sans parler des 342 000 euros de frais d’entretiens. Ce qui est sûr, c’est que ces caméras sont un fromage pour les producteurs de matériel de ce type qui pourront s'en mettre plein les poches grâce à la démagogie sécuritaire.