Angers et Trélazé, Maine-et-Loire : Et toujours des subventions au patronat18/11/20172017Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

Angers et Trélazé, Maine-et-Loire

Et toujours des subventions au patronat

Béchu, le maire LR d’Angers, et Orphelin, le député LREM de la 1ère circonscription d’Angers, sont aux anges : le gouvernement Macron-Philippe a retenu sept quartiers d’Angers et un quartier de Trélazé pour expérimenter un « dispositif d’aide à l’embauche » baptisé « emplois francs » : tout patron qui embauchera en CDI un habitant d’un des ces quartiers dits « sensibles » touchera 15 000 euros sur trois ans (soit presque 500 euros par mois) ; et tout patron qui embauchera l’un de ces habitants sur un CDD de plus de six mois touchera 5 000 euros sur deux ans (soit presque 250 euros par mois).

Cette mesure va coûter 180 millions d’euros à l’Etat pendant la phase test, et sûrement beaucoup plus après lorsqu’elle sera généralisée. On en voit bien l’intérêt pour le patronat. Mais prétendre qu’elle permettra d’ « endiguer le chômage de masse » est une fumisterie. Le quartier de Belle-Beille avait testé un plan similaire en 2013 sans que cela ait le moindre effet sur le chômage.

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