Carrefour de Nantes Beaulieu : Mobilisés contre la répression patronale28/05/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/05/Carrefour_1.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1280%2C720_crop_detail.jpg

Brève

Carrefour de Nantes Beaulieu

Mobilisés contre la répression patronale

Illustration - Mobilisés contre la répression patronale

Mardi 21 mai, des salariés de l’hypermarché Carrefour de Nantes Beaulieu ont débrayé afin de manifester leur colère contre la répression syndicale qui s’abat dans le magasin à l’égard des militants de la CGT.

En effet, la Direction a décidé à l’approche des élections professionnelles de s’en prendre aux militants de ce syndicat connus pour s’opposer à la politique de régression sociale du groupe. La direction veut supprimer 3000 emplois dans les hypermarchés alors 357 millions de dividendes ont été distribués aux actionnaires. Ainsi, à quelques mois d’intervalle, deux syndiqués viennent d’être licenciés pour des motifs futiles parce qu’ils refusaient de se plier aux injonctions de la Direction. Une autre militante vient d’être mise à pied trois jours pour un soi-disant non-respect d’une procédure.

C’est dans ce contexte que la CGT du magasin a appelé les salariés à dénoncer le climat de peur qu’est en train d’instaurer la Direction en se mobilisant. Une pétition contre la répression patronale a récolté 123 signatures (pour environs 200 employés). S’appuyant sur le succès de cette pétition, le syndicat a appelé les salariés à débrayer pour montrer leur refus de venir travailler la boule au ventre.

Avec l’appui de militants d’autres hypermarchés Carrefour et de militants de l’UL de Nantes, des salariés se sont réunis devant la surface de vente à l’ouverture du magasin et ont distribué des tracts à la clientèle pour dénoncer la situation dans le magasin. Ensuite, c’est aux cris de « non aux licenciements abusifs » et « non à la répression syndicale » que les grévistes ont défilé dans le magasin recevant des marques de soutien de nombreux clients.

Cette action s’est terminée en début d’après-midi avec le sentiment de s’être fait entendre de la Direction et la conscience qu’il faudra rester mobilisé afin de continuer à dénoncer les méthodes répressives de cette dernière.

Partager