CHU de Nantes : ras-le-bol hospitalier17/11/20192019Brèves/medias/breve/images/2019/11/CHUmanif.jpg.420x236_q85_box-2%2C0%2C1085%2C609_crop_detail.jpg

Brève

CHU de Nantes

ras-le-bol hospitalier

Illustration - ras-le-bol hospitalier

Les personnels hospitaliers étaient massivement mobilisés le 14 novembre pour les salaires et les embauches.
Ils étaient 20 000 en manifestation à Paris avec des délégations des régions. A Nantes 800 personnes ont manifesté.
Depuis six mois, les services d’urgence en lutte ont fait largement connaître les conditions de travail déplorables qui y règnent. Maintenant, ce sont les médecins hospitaliers, et pas uniquement les urgentistes, qui les dénoncent. Partout les Agences régionales de santé ont taillé dans le vif, sur ordre du gouvernement. Elles ont supprimé des lits d’hospitalisation, ce qui oblige les Urgences à mettre des patients sur des brancards dans les couloirs, le temps que des lits se libèrent dans les services d’aval. Des médecins aux soignants, beaucoup s’épuisent à cause des conditions de travail.
Dans l’immédiat, seule une hausse importante des salaires hospitaliers – le chiffre de 300 euros de plus par mois circule – pourrait être une compensation partielle pour les personnels hospitaliers en poste et pour le manque d’attractivité de l’hôpital pour les nouveaux venus.
Le gouvernement craint que ce légitime mécontentement des travailleurs des hôpitaux ne vienne renforcer la mobilisation interprofessionnelle du 5 décembre. Et les personnels en blanc n'ont en effet pas fini de se faire entendre tant qu'ils n'obtiennent pas de mesures concrètes et conséquentes.

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