Accueil Périscolaire à Nantes : Salariés en grève18/10/20182018Brèves/medias/breve/images/2018/10/LeoLagrange_Nantes.jpg.420x236_q85_box-0%2C153%2C1632%2C1071_crop_detail.jpg

Brève

Accueil Périscolaire à Nantes

Salariés en grève

Illustration - Salariés en grève

Mardi 16 octobre, plus des deux tiers des 800 animatrices et animateurs périscolaires de Nantes se sont mis en grève pour la journée. Les trois quarts des accueils ont dû fermer le midi.

Les grévistes se mobilisent contre les pratiques de leur nouvel employeur, « l’association d’éducation populaire Léo Lagrange », nouvelle détentrice du marché public de l’accueil périscolaire. Les salariés sous contrat avec l'ancien titulaire du marché, la NAP (Nantes Action Périscolaire), s'inquiètent quant à la manière dont est assurée leur transfert. Ils dénoncent la dégradation des conditions de travail (notamment la suppression des heures de préparation). Ils craignent en particulier la disparition du 13e mois, dont ne bénéficient déjà plus les nouveaux embauchés ; une dégradation importante pour des salariés aux conditions de travail déjà difficiles, avec les temps partiels, les horaires fractionnées et les bas salaires (au SMIC, soit de 400 à 600 euros mensuels pour la plupart, selon le nombre d’heures faites). Ils demandent donc le maintien de tous leurs droits et des conditions identiques pour tous les salariés, anciens de la NAP ou nouveaux embauchés. Ils disent : « à travail égal, salaire égal ! » ; « nos droits ne sont pas des privilèges ! ».

Parmi les grévistes, 150 se sont réunis dans la matinée du 16 devant la mairie. Une délégation, reçue par des responsables municipaux, est revenue bredouille. La mairie – pourtant directement responsable, en tant que donneuse d’ordre – renvoie à l’association Léo Lagrange, comme elle renvoyait auparavant à la NAP ; tout en promettant – ce qui eut au moins le mérite de faire rire les grévistes rassemblés – d’être « vigilante ». Les grévistes savent bien à quoi s’en tenir, et qu’ils ne peuvent compter que sur leur propre vigilance. Pas démontés, ils sont ensuite partis manifester dans les rues de Nantes derrière leur banderole : « SALARIÉ.ES L. LAGRANGE TOUS SOLIDAIRES ! ».

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