Manifestation du 8 mars en Loire-Atlantique

Toujours plus nombreux en grève et dans la rue

Brève
08/03/2023

Mardi 7 mars, cinq‌ manifestations étaient prévues en Loire-Atlantique, avec une nouvelle ville de 8000 habitants, Clisson dans le vignoble, dans laquelle 1500 personnes ont dit leur refus du passage de l’âge de la retraite à 64 ans.

A Ancenis, une ville de 13 000 habitants, 6000 manifestants, dont beaucoup travaillent à Manitou, la laiterie ou Toyota se sont retrouvés. Ils étaient 15 000 à Saint-Nazaire et entre 30 et 75 000, selon les chiffres, à Nantes où il a fallu 2 heures avant que tout le monde puisse partir en manifestation.

A la SNCF, seuls 10 trains étaient annoncés comme circulant dans la journée en gare de Nantes. Les 190 cheminots, réunis en assemblée générale, ont voté à l'unanimité la reconduction de la grève pour mercredi 8.

Eolane (Angers)

Victoire sur les salaires

Brève
24/02/2023

Commencée vendredi 17 février à midi, la grève des ouvrières d’Eolane (Angers) pour une hausse de salaire a pris fin jeudi 23 février en fin d’après-midi, quand la direction a annoncé qu’elle concédait une augmentation mensuelle de 100 euros nets. Après une semaine à tenir deux piquets de grève toute la journée, c’est une belle victoire pour ces travailleuses souvent payées tout juste au-dessus du Smic même avec de l’ancienneté.

Comme le disait leur pancarte posée devant le portail de l’usine : « Qui sème la misère récolte la colère ! ». La solidarité et la ténacité ont payé dans cette grève qui a permis de relever la tête et de se faire respecter.

Beneteau (Vendée)

Cap sur les profits

Brève
22/02/2023

 

Après avoir resserré la voilure en 2020 sur le dos des salariés, le groupe Beneteau, leader mondial de la plaisance à voile, a le vent en poupe. Il a terminé l’année 2022 avec une croissance de 23 % de son chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Une « performance » qui concerne aussi bien l’activité Bateaux (+ 20 %) que l’activité Habitat (+ 41 %).

Avec un carnet de commandes rempli, Beneteau va pouvoir gonfler ses profits, avec une marge opérationnelle supérieure à 10 %,après avoir jeté à quai ceux qui lui ont permis de les engranger.

Sympa pour Michelin

Fonds publics, profits privés !

Brève
22/02/2023

Le conseil de La Roche-sur-Yon Agglomération a validé le rachat, à Michelin, du site de l’ancienne usine Michelin, fermée en 2020, pour la modique somme de 9,3 millions d’euros. Pour permettre la reconversion du site.

Pour le président de l’Agglomération tout est normal : « Michelin aura perdu 20 millions d’euros entre le démantèlement et la restructuration » ! Pauvre Michelin qui, en 2022, a réalisé un chiffre d’affaires supérieur à l’avant-Covid. Et avec un résultat opérationnel de 3,4 milliards, le groupe bat un nouveau record qui représente plus de 2 100 € par mois et par salarié dans le monde ! Quant aux actionnaires, ils vont se partager près de 900 millions d’euros.

Alors verser des larmes de bibendum sur le numéro deux mondial du pneu, plus prompt à licencier qu’à embaucher… ça ne manque pas d’air ! et c’est surtout un bel exemple de coopération public-privé : le public paye, les capitalistes empochent !

 

Manifestations du 11 février en Loire-Atlantique

Toujours plus nombreux !

Brève
13/02/2023

Une vue de la manifestation à Ancenis

Samedi 11 février, des flots de manifestants ont arpenté les rues dans plusieurs villes du département : plus de 2000 à Chateaubriant, 9000 à Saint-Nazaire. A Ancenis, une ville de 13 000 habitants dont beaucoup travaillent à Manitou, la laiterie ou Toyota, ce sont, selon les comptages 4 à 6500 manifestants qui ont organisé « l’enterrement du projet de retraites Macron ».

A Nantes, 47 000 manifestants (selon Ouest-France) ont défilé, encadrés par des tracteurs paysans. Les pancartes artisanales fleurissaient ; les étudiants réclamant « le droit à la paresse », les enfants « du bon temps avec nos grands-parents », d’autres rivalisaient d’imagination : « au royaume des Borne, le capital est roi », « Prenez la thune aux milliardaires, pas aux grand-mère » ou « tu nous mets 64, on te met 68 ».

Effectivement, c’est bien la nécessité de partir en grève qui est à l’ordre du jour.