Hôpital d’Ancenis

Fin des urgences de nuit

Brève
06/02/2023

Après un mois d’ouverture, les urgences du CHD d’Ancenis-Saint-Géréon refermeront la nuit à partir du 10 février, entre 17h et 8h30, faute de praticiens. Le service de nuit était rouvert depuis le 2 janvier seulement après déjà deux mois de fermeture. En cas d’urgence, les patients seront réorientés par l’infirmière d’accueil et d’orientation. Une pétition, comptant 4500 signatures, circule et une manifestation est prévue en février pour dire « non à la fermeture ».

Cette situation lourde de conséquences pour les patients ira aggraver l’attente déjà inacceptable aux urgences de Nantes (9h30 d’attente en traumatologie et 11h en médecine l’hiver dernier). Quant aux délais pour avoir un médecin en ligne cet été, ils étaient de plus de 2h. Le délabrement de la santé s’aggrave dans l’indifférence des pouvoirs publics ; il est nécessaire d'exiger "des moyens pour la santé, pas pour les financiers" !

 

 

 

CHD de Vendée

Urgences à l’arrêt

Brève
02/02/2023

Des soignants « épuisés » du CHD de Vendée se sont mis conjointement en arrêts maladie, le mardi 31 janvier et le mercredi 1er février. Les urgences de Luçon et de Montaigu ont été fermés, celles de La Roche ont pu fonctionner, en mode dégradé.

Il manque 25 urgentistes à temps plein sur le département. Des personnes patientent pendant 72 heures sur des brancards dans les couloirs, sans aucune intimité. Il y a quelques années, dès le matin en début de journée, il pouvait y avoir 15 à 20 personnes à prendre en charge, c’était déjà énorme. En 2022, c’est 30 et en décembre 60 ! A Montaigu, depuis des mois les urgences ferment à 21h pour rouvrir à 8h le lendemain matin, faute de personnel. A Luçon, sur 25 soignants, une vingtaine de soignants était en arrêt de travail…

La crise se poursuit dans les services d’urgence : « épuisement », « lassitude collective », « manque de bras et de lits », « quand je rentre chez moi, j’ai le sentiment de n’avoir pas fait mon travail, pas pris soin des patients comme je le souhaiterais », « seul moyen de montrer notre colère »...

La catastrophe de l’hôpital, annoncée de longue date, se déroule sous nos yeux dans l'indifférence totale des pouvoirs publics. Et c’est révoltant !

Raffinerie de Donges

Quand Total empoisonne, la préfecture rassure

Brève
27/01/2023

Le 21 décembre dernier, une fuite de 560 000 litres d’hydrocarbures a eu lieu à la raffinerie TotalEnergies de Donges. De nouveaux documents précisent l'ampleur de la pollution. Si le bac de rétention a bien évité les écoulements dans les sols, de graves dépassements des seuils de composés volatils dans l’air ont été enregistrés. Les rapports font état d’un dépassement pendant deux jours de près de 2000 fois la quantité préconisée ; avec un « impact sur la qualité de l’air au regard des concentrations observées ». Il y a eu émission de benzène par la cuvette, gaz qualifié de « cancérigène avéré pour l’homme » et d’hexane, gaz neurotoxique. La préfecture, au courant de ces risques pour la santé, n’a rien fait pour en informer la population. Au contraire elle s'est évertuée à minimiser les risques en s'empressant de déclarer : "en dehors du caractère désagréable des odeurs perçues dans le voisinage du site, les premiers résultats présentent des valeurs bien en deçà des seuils de référence sanitaire (...) les prélèvements de benzène réalisés n’ont pas relevé de données préoccupantes".
Les riverains réclament des capteurs pour mesurer en continu les concentrations de polluants toxiques. Contre de tels accidents, c’est bien le contrôle direct par la population et par les travailleurs qui est nécessaire.

Loire-Atlantique

Succès des manifestations

Brève
20/01/2023

Une vue de la manifestation nantaise.

À Nantes la manifestation a été très importante ce jeudi contre la réforme des retraites. La préfecture dit 25 000, la presse et les syndicats entre 45 000 et 50 000 manifestants. Le fait est que le cortège a eu du mal à démarrer et à avancer tellement c’était fourni aussi sur les trottoirs. A Saint-Nazaire, le chiffre de la police est de 12 000. La presse annonce 65 000 personnes au total pour la Loire-Atlantique où des manifestations ont eu lieu dans d'autres communes comme Ancenis et Chateaubriant. Publics et privés étaient au rendez-vous.

Bref, comme ailleurs c'est une très forte mobilisation : la réponse des travailleurs est sans appel : ils rejettent la réforme de Macron.

Ce grand succès doit être le point de départ de la contre-offensive. Après deux heures de discussions, les huit organisations réunies en intersyndicale appellent à une nouvelle journée de grève... le 31 janvier et à des « actions autour du 23 janvier ». Au nom de l'unité, tous se sont alignés sur ceux qui ne sont pas pressés.

Pour inspirer la peur aux patrons et faire reculer Macron, les travailleurs vont devoir montrer une forte détermination, et s'organiser à la base, à travers des assemblées générales et des comités de grève, pour décider ensemble de leur mobilisation, de ses formes, de son rythme et de ses objectifs.

Secours populaire Nantes

De cette société-là, on n'en veut pas !

Brève
13/01/2023

Débordé, le Secours populaire de Nantes a suspendu les nouvelles inscriptions pour l’aide alimentaire en janvier. Entre octobre et novembre, le centre a reçu 400 familles supplémentaires et en 2022, l'affluence était en hausse de 20 %. De leur côté, les Restos du cœur ont distribué 65 000 repas chaque semaine en Loire-Atlantique.

Dans tout le pays, la misère et les difficultés s'accroissent pour les familles populaires tandis que les profits capitalistes explosent : c'est 80 milliards que les actionnaires du CAC 40 ont empoché l'année dernière.
Préparons la riposte générale !