Airbus Atlantic Nantes

Grève et débrayages

Brève
13/01/2023

À Airbus Atlantic, sur le site de Nantes mais aussi ceux de Montoir et de Saint-Nazaire ville, la contestation continue contre les attaques de la direction qui impose de travailler 15 minutes de plus par jour pour les équipes avec la fin des horaires variables. D’autres mauvais coups sont aussi programmés comme l’annualisation du temps de travail, et une remise en cause des conditions pour poser des congés... bref, tout ce qu’il faut pour alimenter la colère.

Au débrayage de jeudi dernier, 12 janvier, 600 salariés en production ont débrayé sur les trois sites à l’appel de la CGT et de la CFDT. À Nantes, le ton est monté d’un cran avec un vote pour décider sur deux équipes (260 grévistes) de se mettre en grève sur le tas pour l’équipe d’après midi, le secteur du 320 particulièrement. Ce vote a aussi décidé d’être en grève tous les vendredis, jusqu’à la signature d’un accord final sur l’ensemble du projet, prévu en février, accord que les syndicats majoritaires, FO, CFTC et CFE-CGC s’apprêtent à signer.

Pour maintenir la pression, des débrayages sont aussi prévus la semaine prochaine avant la grève nationale de jeudi sur les retraites qui s’annonce très suivie y compris chez les cadres. Un climat général qui ne peut que renforcer l’idée qu’il va falloir y aller vraiment pour faire reculer patronat et gouvernement !

Maine-et-Loire

Le Medef Anjou voit la vie en rose

Brève
12/01/2023

Par la voix de son président, le Medef Anjou se félicite d’une situation « étonnamment bonne » pour les entreprises – comprendre : pour leurs propriétaires – en ce début d’année 2023. Chiffre d’affaires et investissements en hausse : à l’écouter, tout baigne. D’après lui, ce serait grâce à « la combativité, l’agilité et la réactivité » des patrons. Il oublie un détail : les millions du plan France Relance qui ont servi à arroser le grand patronat – autant d’argent public qui manque ensuite pour financer les services à la population.

Mais il n’est pas à une énormité près, comme quand il déclare que les capitalistes « n’ont pas les moyens d’augmenter les salaires » et qu’ils peuvent au mieux accorder « primes et avantages ». Cerise sur le gâteau, il voit bien sûr dans le recul de l’âge de la retraite à 64 ans « une solution raisonnable ». Et il assure que les chefs d’entreprise vont désormais faire un effort pour mettre moins de travailleurs à la porte au-delà de 50 ans...

La meilleure réponse à ces déclarations provocatrices ? Faire grève et manifester en nombre le jeudi 19 janvier, que ce soit à Angers, Cholet, Saumur ou Segré !

 

Ville et Agglomération d’Angers

Agents en colère

Brève
12/01/2023

Lundi 9 janvier, aux greniers Saint-Jean, les vœux du maire-président aux agents territoriaux de la Ville et de l’Agglomération ne se sont pas passés comme prévu. Dès que Jean-Marc Verchère (Modem) a pris la parole, une centaine de travailleurs ont couvert sa voix par leurs huées et leurs slogans. Tous debout et lui tournant le dos, ils ont brandi des pancartes rappelant leurs revendications : 150 de plus sur la prime IFSE mensuelle et un treizième mois équivalent au Smic.

Vexé comme un pou, le maire a sur le champ annulé sa rencontre avec l’intersyndicale du vendredi 13 janvier. De quoi alimenter encore la colère des territoriaux qui, mobilisés depuis octobre dernier pour des salaires décents, en ont assez de ce mépris et ne comptent pas se contenter de belles paroles ni de miettes.

Centre hospitalier de Cholet

Pour sauver les Urgences... appel au bénévolat !

Brève
09/01/2023

Depuis des mois, les urgences du Centre hospitalier de Cholet sont saturées. Tous les jours, les patients s'accumulent sur les brancards et, faute de place dans les services, ils y passent parfois plusieurs nuits.

Plutôt que de rouvrir les lits fermés, la direction de l'hôpital continue d'en supprimer. Et plutôt que d’embaucher le personnel nécessaire, elle fait appel au bénévolat : la Sécurité civile a été appelée à la rescousse.

En accompagnant les patients aux WC ou en prenant les constantes, ces bénévoles évitent certes l'effondrement total du service des urgences. Mais le recours à leur dévouement est un aveu d’échec, une preuve que l’État a abandonné l'hôpital public.

Ce sont les milliards versés aux financiers et à l’armée qui manquent dans la santé !

NTN Allonnes (Sarthe)

Débrayages pour les salaires !

Brève
21/12/2022

Jeudi 15 décembre, en équipe d’après-midi, une trentaine d’ouvriers ont débrayé pour réclamer de meilleurs salaires dans le cadre des négociations annuelles dans cette usine qui fabrique des transmissions pour l’automobile. Ils ont attendu l’équipe suivante et une soixantaine de travailleurs de nuit ont pris le relais. Le lendemain, les ateliers étaient vides car tout le monde quasiment était en grève. Toutes équipes confondues, près de 250 travailleurs ont débrayé.

Ces débrayages ont permis d’accélérer les choses alors que la direction ne lâchaient rien aux syndicats. Elle a cédé un peu, l'augmentation au final est autour de 50 € nets par mois. La majorité des travailleurs a décidé de reprendre lundi avec ces nouvelles propositions

Cela faisait longtemps que nous n’avions pas débrayé à autant et pour certains, c’étaient leur première grève. À ne pas douter, au vu de la situation qui s’aggrave, que ces deux jours de grève sont un coup d’essai pour la suite.