Hôpital Mazurelle à La Roche-sur-Yon

Pas de chocolat, des embauches !

Brève
20/12/2022

Nouvelle mobilisation le lundi 19 décembre à l’hôpital Mazurelle de la Roche-sur-Yon, suite à l’agression de deux soignants par un patient et qui n’ont dû leur salut qu’à l’intervention d'autres patients qui sont intervenus et ont alerté la BAC, la brigade anti-criminalité !

Environ 140 personnels de l’hôpital se sont réunies devant les locaux de la direction pour exprimer leur colère et leur exaspération d’avoir à travailler continuellement en sous-effectif. Le soir de l’agression, il n’y avait que deux professionnels de santé pour 34 pensionnaires ! Dans la foulée, ils ont pris la décision d’investir la réunion du conseil de surveillance, en foulant, au passage, un certain nombre de boîtes de chocolat de Noël offertes par la direction.

Cela fait des années que le personnel de cet hôpital dénonce le manque criant de soignants, et les conséquences qui en découlent. Il manquerait 150 postes selon la CGT.

Suite à cette mobilisation, le directeur de l'hôpital a annoncé la création d'une dizaine de postes afin de renforcer les équipes de nuit. Le personnel reste vigilant quant à la mise en place de ces postes, lassé des remerciements et des grandes déclarations d'empathie et il a eu mille fois raison de dénoncer la situation qui leur est faite à eux et aux patients !

Satys aerospace (site d’Airbus Nantes)

La grève a payé

Brève
20/12/2022

A Satys aerospace, qui a racheté SPI Peinture, spécialisée dans la peinture et l’étanchéité des pièces d’avion et travaillant sur le site d’Airbus Atlantic de Nantes, dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), la direction proposait une augmentation de salaire de 1%. Après plusieurs attaques l'année dernière, cela a été la goutte de trop qui a mis en colère les salariés qui travaillent dans des conditions difficiles pour peindre les pièces d’avion et caissons de réservoirs, sans même de prime d’équipe.

Ils se sont retrouvés aux portes d'Airbus, bien visibles de tous, avec les braséros. Les travailleurs d'Airbus les ont rejoints sur le piquet mercredi 14 décembre dans une ambiance chaleureuse lors d'un débrayage pour protester contre les nouveaux horaires.

La direction a d'abord essayé de les intimider, disant que s'ils voulaient négocier, il fallait reprendre le travail mais les grévistes ont tenu bon, et après 4 jours de grève, la direction a annoncé 4 % de hausse générale des salaires, une augmentation du panier repas pour les équipes, la mise en place d’un accord d’intéressement de 300 €, plus un chèque cadeau de 150€.

Ils ont repris le travail, fiers de leur mouvement et contents de la fraternité créée entre collègues qui ne se côtoient pas forcément au travail, avec la tête haute.

 

Grève des contrôleurs SNCF

La voie à suivre

Brève
02/12/2022

Toujours plus de tâches pour une paie qui ne suit pas : les contrôleurs SNCF sont en grève depuis le 2 décembre. A Nantes, il y avait 100% de grévistes au contrôle tgv vendredi 2 décembre et 70 d’entre eux se sont rassemblés devant la gare. Ils ont mille fois raison : la lutte collective est le seul moyen d’imposer des augmentations de salaires et des embauches.

Quel travailleur n’a pas les mêmes problèmes ? Il est à souhaiter que leur colère soit contagieuse, à la SNCF et au-delà !

Angers : territoriaux en colère !

Contre les bas salaires

Brève
29/11/2022

Emboîtant le pas aux ASVP et aux jardiniers de la Ville d’Angers en lutte pour de meilleurs salaires depuis des semaines, de nombreux agents municipaux et territoriaux se sont retrouvés à plusieurs reprises sur le parvis de la mairie depuis le 17 novembre. Lundi 28 a eu lieu le plus important regroupement depuis le début du mouvement, avec plus de 200 travailleurs devant l’hôtel de ville, venus de tous les services : voirie, eau et assainissement, propreté publique, bibliothèques, etc. Et le soir-même, ils étaient encore presque une centaine à se faire entendre à l’heure du conseil municipal. Ils ont même bloqué le tramway, avant de se faire dégager, comme des malpropres, à coups de gaz lacrymogène !

Le successeur de Béchu à la tête de la Ville et de l’Agglomération, Jean-Marc Verchère, espère s’en tirer en offrant une après-midi de « concertation » aux syndicats jeudi 15 décembre. Mais il annonce déjà qu’il n’accordera pas la hausse de 150 euros sur la prime IFSE mensuelle que revendiquent les agents ! Verchère prétend qu’il n’a pas les moyens car pour verser plus aux territoriaux, il serait obligé d’augmenter les impôts locaux des Angevins moyens. C’est une tentative lamentable de division, alors que les revendications salariales des territoriaux sont partagées dans l’ensemble du monde du travail. Et dire qu’il n’y a pas les moyens est un mensonge : c’est une question de choix. L’État trouve des milliards pour arroser le grand patronat ? Il n’a qu’à donner les moyens aux communes de payer correctement leurs employés. À l’évidence, pour faire entendre raison à Verchère, une montée en puissance du mouvement s’impose !

Ehpads de La Roche-sur-Yon

« En colère, pas de week-end supplémentaires ! »

Brève
27/11/2022

En réponse au passage aux 1607 heures, au lieu de 1547, pour le même salaire, les agents des 5 Ehpads de La Roche-sur-Yon, qui dépendent maintenant de l’Agglomération, étaient en grève, le vendredi 25 novembre, à l’appel de l’ensemble des syndicats.

Le passage en force du surcroît de temps de travail s'accompagne de nouvelles dégradations des conditions de travail, avec par exemple un renforcement de la présence du personnel les week-end et les jours fériés, sans embauche, mais au détriment de la présence de ce même personnel en semaine…

C’est à une soixantaine qu’ils se sont retrouvés le matin, devant les locaux où se tenait le comité paritaire (les syndicats ont refusé de siéger), et l’après-midi devant la Préfecture, où une délégation a été reçue.

Une première journée de mobilisation, cadencée de slogans tels que, « Ehpads en colère, pas de week-end supplémentaires » et « du personnel pour nos aînés », qui en appellent d’autres.