Article de presse

Loire-Atlantique

Accès difficile aux soins, les candidats de la 8e en Loire-Atlantique s’expriment

Loire-Atlantique : Accès difficile aux soins, les candidats de la 8e en Loire-Atlantique s’expriment
Accès difficile aux soins, les candidats de la 8e en Loire-Atlantique s’expriment

Nul doute que la question de la santé publique représente un enjeu majeur pour l’ensemble des candidats aux élections législatives. Cette année encore, notre rédaction a relayé le fonctionnement dégradé qui mine régulièrement le service d’accueil des urgences au centre hospitalier, ou observé les réactions politiques que suscitent l’avenir de la cité sanitaire et l’impact sur ses finances de son bail emphytéotique. (...)

La pénurie de soignants et le manque de personnel sont autant de réalités de terrain que chaque futur député devra affronter (...) Mais la problématique du manque de recrutement et les craintes liées aux remplacements dès cet été, sans compter la fermeture de lits, sont toujours là pour rappeler à quel point les disparités et les inégalités sont réelles en France (...). De nombreux Nazairiens pointent cependant l’insuffisance du nombre de professionnels de santé, dentistes, spécialistes, et l’impossibilité avérée d’avoir accès, ne serait-ce qu’à un médecin référent…

Quelles propositions des candidats pour la santé dans la 8e circonscription ?

(...)

Eddy Le Beller (Lutte ouvrière)

« L’hôpital de Saint-Nazaire a été construit au travers d’un partenariat dit « public-privé » dans lequel le privé a une garantie de bénéfices… assurée par l’argent public quoiqu’il en coûte. Ce type de partenariat, approuvé en 2008 par le maire actuel, a fini par être interdit en 2014. Mais le contrat court toujours. Le constructeur Eiffage l’a revendu à un fonds d’investissement qui réclame ses 16 millions d’euros d’intérêts annuels… jusqu’en 2043 ! Et cela sans se sentir le moins du monde responsable des malfaçons dont Eiffage ne veut plus entendre parler.

L’exemple nazairien est symptomatique d’un système où les profits passent avant la santé des usagers. Relever le salaire des personnels serait impossible ; embaucher du personnel avec des salaires corrects : impossible ; former davantage de médecins, de soignants, toujours impossible. Parce que dans cette société, gaver de profits les requins de la finance est la priorité. C’est ce système, le capitalisme, que je combats. »

Droits de reproduction et de diffusion réservés © Ouest-France Saint-Nazaire

 Lire l'article en ligne >
Partager