Eddy Le Beller répond sur la sécurité

La première des sécurités, c’est le droit à un travail qui permette de vivre dignement. Force est de constater qu’une part croissante du monde du travail est précarisée, rejetée au chômage ou condamnée à vivre avec des salaires d’une faiblesse indécente. La montée des incivilités, des violences et des trafics est directement liée à cette situation : quand la société recule, toute la population en paye le prix. Pourtant notre société est très riche : à l’autre bout de la chaîne ceux qui gagnent de l’argent en dormant, les actionnaires, accumulent des milliards grâce à la sollicitude des gouvernements successifs. Que faire concrètement ? Au conseil municipal, j’appuierai toutes les mobilisations qui contestent cet ordre social inique. Une municipalité aux côtés du monde du travail ferait de la mairie un point d’appui de toutes les luttes dont dépend l’avenir de notre société. Tous les progrès passés ont été obtenus par des combats d’ampleur contre l’égoïsme sacré des possédants.