L’action collective, le leitmotiv de Lutte ouvrière28/04/20162016Presse/medias/articlepresse/images/2016/04/article.png.420x236_q85_box-36%2C0%2C803%2C431_crop_detail.jpg

Article de presse

L’action collective, le leitmotiv de Lutte ouvrière

Illustration - L’action collective, le leitmotiv de Lutte ouvrière



Expositions, débat, allocution politique, musique et danse étaient au menu de la fête départementale du parti politique, samedi, salle Aragon, à Trélazé.

De 16 h à minuit, militants et sympathisants se sont retrouvés salle Aragon, pour la fête départementale de Lutte ouvrière (LO). Entre 250 et 300 personnes ont pu déguster les trois expositions mises en place pour cette journée. L’une s’intitulait, Face au pouvoir du grand capital et aux partis à son service, le camp des travailleurs doit se faire entendre , l’autre traitait de La folie financière du capitalisme qui conduit le monde à la catastrophe , et la troisième était plutôt historique avec ce titre, Quant la CGT était révolutionnaire . Avec l’enthousiasme de la passion, Philippe Lebrun, porte-parole trélazéen de LO, a expliqué dans le détail, en s’appuyant sur les huit panneaux mis en place dans le hall d’entrée, l’évolution de la CGT de la fin du XIXe siècle à nos jours en pointant les temps forts du syndicat« dont les dirigeants de nos jours n’ont plus rien de révolutionnaires ». Une véritable leçon d’histoire qui couvre la totalité du siècle précédent. En attendant le débat sur la situation politique et sociale actuelle mené par Yann Belliard, les militants échangeaient sous les immenses calicots de Lénine, Trotsky et Marx, accrochés au plafond e la salle Aragon.

« Comme en 36 ou en 68 »

La loi El Khomri« une période de poussée réactionnaire », était dans toutes les têtes au moment du débat. Yann Belliard prévenait d’entrée de jeu que« la situation se dégrade pour les travailleurs. Il ne faut pas ronronner et rester dans nos routines ». Quant aux manifestations qui ont déjà eu lieu et en attendant celle du 28 avril, le militant pense« qu’il faut tout faire pour ces premières manifs ne soient qu’un début ». Pour Lutte ouvrière« l’espoir, c’est de voir se développer un mouvement massif comme en 36 ou en 68 ». Leur position a été clairement énoncée tant sur la gauche qualifiée« aujourd’hui de champ de ruine, et, ajoute Yann Belliard,on n’a pas envie de faire du bouche à bouche à un cadavre » , que sur le bulletin de vote« qui ne va pas nous sauver. C’est la lutte des classes et l’action collective que l’on doit mener pour reconstruire le mouvement ouvrier sur des bases communistes et révolutionnaires ». Tout cela n’a pas coupé ni l’appétit des militants, ni leur sens de la fête, attablés ensuite devant un couscous avec les mélodies de l’accordéoniste Jean-Yves Auffret pour viatique. Une fiesta qui s’est terminée en dansant sur les rocks du groupe Pampas et Solo.

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