Législatives. Le cheminot valide son billet de la lutte18/05/20172017Presse/medias/articlepresse/images/2017/05/le-cheminot-valide-son-billet-de-la-lutte.jpg.420x236_q85_box-0%2C12%2C1024%2C588_crop_detail.jpg

Article de presse

Législatives. Le cheminot valide son billet de la lutte

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Nicolas Bazille candidat pour la seconde fois aux législatives, pour le compte de Lutte Ouvrière. | Ouest-France

2e circonscription Nantes centre. Nicolas Bazille est « communiste convaincu » et candidat de Lutte Ouvrière.

0,36 % et 156 voix ! C'était en 2012. Nicolas Bazille avait été candidat, disons anecdotique, aux législatives dans la circonscription Nantes-Orvault. Cinq ans plus tard, ce cheminot de 41 ans remonte dans le train. Mais, l'aiguillage le conduit cette fois dans la circonscription Nantes centre. Le retrait de la candidate du Parti communiste pourrait, peut-être, lui permettre de faire un meilleur score.

Car Nicolas Bazille se définit lui-même comme un « communiste convaincu ». Il a décidé de rempiler sous la bannière Lutte Ouvrière aux côtés d'un employé de La Poste. Une femme cette fois, Aurélie Mahoudeau, 36 ans. Ce tandem cheminot-postier entend incarner les luttes des travailleurs.

« Les avancées sociales sont nées des luttes »

« Si la société fonctionne, c'est grâce aux travailleurs, martèle-t-il. Une classe qui a ses intérêts propres. Il faut quelqu'un qui les représente et les défende. » Délégué CGT depuis 2007, il est persuadé que « les avancées sociales sont toujours nées dans la lutte et pas au parlement ». Il se voit comme un « porte-parole », prêt à relayer les réalités du terrain dans les hautes sphères.

Dans un contexte politique en recomposition, Nicolas Bazille perçoit une opportunité pour son parti. « Nous avons un bon accueil sur le terrain, les gens se retrouvent dans le discours de Nathalie Arthaud. À la présidentielle, on n'a pas voté par conviction. Aux législatives, on offre la possibilité de le faire. »

Dans la 2e circonscription, indécise, où la gauche avance divisée, Nicolas Bazille se doute que le duo de la France Insoumise est susceptible de lui faire de l'ombre. À la Présidentielle, Nathalie Arthaud est arrivée péniblement à 0,40 % à Nantes, soit 570 voix. Là où Jean-Luc Mélenchon a raflé plus de 38 000 électeurs et 25,47 %.

 

Marion Lopez

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