Lutte ouvrière : la fête mais aussi la colère

La fête annuelle de Lutte ouvrière (LO) s'est tenue samedi, salle Jacques-Brel, en présence d'environ 300 personnes. Dans d'agréables relents gastronomiques - soupe de poissons, tapas, blanquette, paella, colombo, brochettes, crêpes, les cuisines du monde étaient à l'honneur dans les stands - le militant a pu trouver à se divertir à sa guise.

Initiation à la danse flamenco, librairie, expositions, jeux, animations diverses, apéro et repas avec cabaret puis bal disco en soirée, les distractions ne manquaient pas. Et les enfants n'ont pas été oubliés, un espace leur étant dédié.

Mais au-delà du rassemblement festif, le mouvement trotskiste n'a pas oublié l'aspect politique. Ainsi Eddy Le Beller n'a-t-il pas manqué de fustiger, notamment, le projet gouvernemental de réforme du Code du travail.

« Il faut espérer que ces mesures, qui ont mis en alerte bien des travailleurs, provoquent la seule réaction qu'elles méritent, à savoir une colère qui s'exprime dans l'ensemble du monde du travail », a ainsi déclaré dans son allocution le porte-parole régional de LO.