Lutte ouvrière présente des candidats dans les cinq circonscriptions

Le parti de Nathalie Arthaud veut promouvoir ses propositions anticapitalistes.

Ouest-France Emmanuel CHARLOT. Publié le 18/05/2022 à 19h30

Présenter des candidats dans toutes les circonscriptions de France, c’est la garantie de disposer d’une tribune pour rappeler, selon Lutte ouvrière, qu’il y a un courant parmi les travailleurs qui ne se laissera pas faire.

Dans le département, trois femmes et deux hommes sont candidats : Sylvie Maillet dans la 1re circonscription (Arnaud Rabette est suppléant), Thomas Hubert dans la 2e (Armelle Breton suppléante), Maryse Brutout dans la 3e (Caroline Dérec suppléante), Thierry Nouchy dans la 4e (Matthieu Thénaisie suppléant), Karine Fouquet dans la 5e (Olivier Lacave suppléant).

Nathalie Arthaud a fait moins d’1 % des voix à la Présidentielle ? Cela n’empêche pas les militants de Lutte ouvrière de garder le poing levé, persuadés que la période, politiquement et socialement instable ​entraînera un véritable troisième tour, social et revendicatif cette fois. Ce n’est pas l’union de la gauche qui peut les rassurer : La gauche au gouvernement, avec ou sans cohabitation, on connaît. Sans parler des années Mitterrand : la gauche plurielle de Jospin n’a protégé les travailleurs d’aucune attaque », ​lâche Thierry Nouchy.

Marine Le Pen est elle aussi classée parmi les marchands d’illusions,derrière un déguisement d’amie des classes populaires. Le Pen cherche à diviser les travailleurs selon leur origine, leur religion ou leur nationalité et les affaiblit face au patronat ».

L’élection ne sera pas au bout du chemin au soir du 19 juin, les cinq candidats le savent. "Des députés de gauche, même nombreux à l’Assemblée, ne pourront rien pour s’opposer au grand patronat », ​affirment les candidats. Pour eux, l’essentiel est de convaincre les travailleurs qu’ils doivent prendre confiance en eux. Ils font tout fonctionner dans la société. Nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes pour changer notre sort, ​préconise Arnaud Rabette.

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Dans une société jugée en bout de course​, Lutte ouvrière attend non pas une place dans l’hémicycle mais de grandes mobilisations dans la rue.

Ouest-France Emmanuel CHARLOT. Publié le 18/05/2022 à 19h30