Lutte Ouvrière présente Yann Béliard30/05/20172017Presse/static/common/img/contenu-min.jpg

Article de presse

Ouest-France

Lutte Ouvrière présente Yann Béliard

Yann Béliard, 45 ans, enseignant, domicilié à Angers se présente comme « militant à LO depuis mes années étudiantes ». Il est le candidat du « parti des travailleurs » dans la 10e circonscription. Son suppléant est Jean-Yves Agoulon.

« J'ai déjà participé à des élections municipales, en 2014. C'est la première fois que je me présente à des législatives. Le fait d'être Angevin n'est pas un problème. Les causes que défend LO n'ont rien de local. On s'adresse au monde des salariés, des retraités, des étudiants. On présente des candidats dans toute la France pour relayer le message de Nathalie Arthaud, candidate à la présidentielle, pour défendre les intérêts des travailleurs au sens large. »

D'entrée, Yann Béliard se situe dans l'opposition : « Avec le nouveau président, qui va poursuivre une politique patronale, c'est important qu'il y ait une voix ouvrière face à la régression sociale. Ce n'est pas au Parlement que des bâtons seront mis dans les roues de Macron. »

Pas question d'entente avec la France Insoumise. « LO se réclame du communisme et du socialisme originel, se revendique comme une force internationaliste, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, qui est protectionniste, et qui n'a que le bleu, blanc rouge à la bouche. Je trouve ses idées dangereuses, le thème du repli sur soi n'est pas loin des idées du FN. »

Le candidat part « du concret des travailleurs, le chômage, la précarité des emplois, l'interdiction des licenciements. Le travail doit être réparti entre tous. On trouve absurde que des gens s'esquintent en travaillant trop et que d'autres, sans emplois, se désespèrent ». Il défend « l'idée de développer des mouvements sociaux puissants, dans les usines et dans la rue ».

Yann Béliard n'a pas un programme spécifique pour le Vignoble. « Je m'adresse aux salariés de tous les secteurs, industrie, agriculture, tous ceux qui font tourner la société. On a le droit de vivre correctement de son salaire. »

 

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