Lutte ouvrière a sa liste à Laval

« On ne s’attend pas à faire un gros score, mais nous avons envie de faire entendre notre voix. Le climat actuel est favorable, il y a beaucoup de contestation sociale. Voter Lutte ouvrière est un moyen de prolonger cette dernière », annonce Martine Amelin, la tête de liste. Elle sera secondée par Christophe Gosset, demandeur d’emploi, âgé de 48 ans. « Notre liste est composée de femmes et d’hommes issus du monde du travail : des ouvriers, des employés, des chômeurs, des retraités… Tous nos candidats savent de quoi ils parlent quand ils évoquent les fins difficiles, les budgets impossibles à boucler, la précarité de l’emploi, voire du logement, poursuit la retraitée du transport urbain. Notre objectif est de faire entendre le camp de ceux qui produisent tout dans la société et gagnent tout juste de quoi survivre. »

Éon Reality, Saint-Nicolas, les transports…

Si leur programme est axé sur la politique nationale, Lutte ouvrière en dégage aussi des conséquences locales ; « Éon Reality, n’y avait-il pas moyen de mieux utiliser les aides publiques ? interroge Martine Amelin. Pourquoi détruire, sans concertation, des immeubles HLM à Saint-Nicolas alors qu’on manque de logements ? Et les transports publics, il n’y a rien le dimanche et certaines lignes manquent de fréquence de rotation. »

Appuieront aussi ces valeurs : Chantal Le Meur, 62 ans, retraitée ; Martin Fournier, 35 ans, dessinateur industriel ; Florence Morel, 44 ans, mère au foyer ; Emmanuel Rebours, 50 ans, ouvrier en cuisine ; Jean-Luc Placé, 70 ans, intermittent du spectacle.

Municipales 2020. Lutte ouvrière a sa liste à Laval

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